C'est un grand pays, personne n'en doute, avec une formidable culture... et des côtés sombres, difficiles à comprendre.
Je ne parle pas des mafias qui maintiennent et alimentent les « bas-fonds » sous des formes tout à fait XIXe siècle... Avec les technologies du XXIe. C'est fou ce qu'un simple déplacement du I peut produire.
Les deux nouvelles récentes les plus sombres, pour l'image de ce pays, je me répète, de grande culture, sont celles-ci :
-La chasse à la baleine, malgré les accords internationaux pour éviter la disparition des espèces concernées, continue de plus belle. A un niveau qu'un gouvernement même faible, ce qui n'est pas le cas de celui du Japon, ne peut ignorer. Mais ce n'est pas l'administration japonaise qui a permis de connaître la chose, mais l'action de l'ONG « Sea Shepherd »
Ignominie d'autant plus grande que, d'une part, la chasse actuelle a lieu dans un « sanctuaire » des mers australes où « toute pêche commerciale est bannie ». Et pour corser la honte, cette pêche est faite sous couvert d'une « expédition scientifique ».
Action scientifique et extermination, ça vous rappelle quelque chose ?
-Deuxième et bien plus grave (Reuters) : « Des sans-abris sont recrutés par la mafia japonaise pour aller travailler dans les zones contaminées après la catastrophe de Fukushima »
Le reportage des journalistes de Reuters fait froid dans le dos ( le lire ici, en Anglais): il décrit comment des SDF ont été utilisés (exploités) pour les travaux de décontamination. Et pointent les très nombreuses failles dans le contrôle des intervenants, gros opérateurs et chaîne de sous-traitants, de plus en plus opaques.
Ça ne pourrait pas arriver chez nous !
Non, en principe, non. Mais je ne peux que recommander la lecture d'une « tribune » d'août 2013 dans Sciences et Avenir (ici) pour mieux apprécier à quel jeu nous jouons.
Jorge