Plusieurs paramètres rentrent en ligne de compte pour adapter son lestage à sa sortie de chasse sous-marine : la profondeur à laquelle vous allez évoluer, l'épaisseur de votre combinaison et votre morphologie.
Pour descendre, il n'y a qu'une règle qui vaille : la poussée d'Archimède. Celle-ci est, d'après le livre de math de ma fille, proportionnelle au poids du volume d'eau déplacé et tend à nous ramener à la surface.
Hors, le volume de notre corps diminue au fur et à mesure de notre descente. Lorsque la poussée d'Archimède devient inférieure à notre propre poids, nous coulons.
Il faut donc être prudent, si l'on a prévu de chasser dans peu d'eau, on va forcément se lester davantage, et s'il nous vient à l'esprit de tenter un petit agachon quelques mètres plus profond, on s'expose à de gros problèmes à la remontée.
Pour les heureux possesseurs d'une embarcation, le problème est rapidement résolu par quelques plombs stocké au fond du bateau. Mais pour des "traineurs de bouées", un kilo de plomb accroché à la bouée, ce n'est pas vraiment le rêve.
Pour avoir une idée de départ, voici les règles couramment établis :
En hiver, avec une combinaison de 7 mm, la ceinture de plomb s'établie à environ 10% du poids du corps, soit dans mon cas une ceinture à sept kilos. Cette base diminue d'un kilo si je décides de m'aventurer au delà de 10 mètres.
En été, avec une combinaison de 5 mm, on fait le même calcul mais avec 6%. Et on enlèves encore un kilo si l'on va au delà des dix mètres.
On doit aussi prendre en compte la sécurité, il vaut mieux avoir du mal à descendre que d'avoir du mal à remonter.
Les deux types de lest :
Le Baudrier classique
Une ceinture classique (qui n'est pas la marseillaise)
Concernant le confort, beaucoup me disent que le baudrier est confortable. Soit, mais privilégiant ma sécurité à tout autre notion, le fait de pouvoir larguer ma "marseillaise" en moins de 2 secondes me fait accepter mes douleurs aux lombaires.