On nous aura tout fait ! De la désinformation à l’attaque en justice, de la menace de devenir exclusif aux buralistes au Saint-Graal à n’être plus vendu qu’en pharmacie, la cigarette électronique souffre en France d’une méconnaissance qui permet apparemment tous les excès. Une étude de l’INPES va enfin tâcher d’en savoir plus sur ces mystérieux vapoteurs qui représentent jusqu’à un cinquième de la France, selon un premier sondage.
L’INPES va commencer une observation de la consommation d’e-cigarettes
L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a enfin pris conscience que la cigarette électronique n’était pas une mode passagère, mais bien un phénomène de société qui risquait, dans les années à venir, de bouleverser la consommation de nicotine dans le pays.
« Mieux cerner l’impact de la cigarette électronique en France », interroge l’Inpes
Car oui, impact il y a, et ce ne sont pas nos chers amis assassins buralistes qui nous contrediront. Une baisse de 7,5 % des ventes de tabac, ça se fête ! 2013 n’a pas été l’année qu’ils attendaient, mais quelle belle victoire sur le cancer et toutes les maladies pulmonaires qu’engendrent leurs saloperies. 4 milliards de cigarettes en moins, ce n’est pas si mal pour la France. Et ça n’est qu’un début.
La cigarette électronique responsable de la baisse des ventes de tabac ?
Quand les pertes commencent à se compter en milliard, curieusement, le gouvernement s’interroge. Sont-ce ses campagnes extrêmement coûteuses de sensibilisation ou la petite vapoteuse qui arrive à renverser la vapeur ? Selon un premier sondage, un français sur cinq a déjà essayé le vapotage, et les consommateurs se comptent désormais en millions. Reste donc à savoir qui ils sont, et l’INPES va étudier à la loupe le comportement de 15 000 Français allant de 15 à 75 ans, pour comprendre ce qui semble être un éveil national face à l’industrie morbide du tabac. Du moins, c’est tout ce qu’on peut vous souhaiter de mieux pour l’année 2014 qui s’annonce formidable pour notre petit loisir.