Castle // Saison 6. Episode 11. Under Fire.
« Under Fire » était un épisode différent des autres. D’une part car il se concentre sur Ryan et Esposito et d’autre part car cela traite d’un coup de pyromane fou, une
histoire que l’on aurait plutôt l’habitude de voir dans une série comme Chicago Fire. L’idée est donc de nous plonger dans un épisode beaucoup plus touchant qu’à l’accoutumer.
Cela fonctionne suffisamment bien pour que l’on passe un agréable moment bien que l’on n’ait pas peur une seule seconde pour la vie de Ryan ou Esposito. On sait pertinemment que les deux
personnages vont s’en sortir et derrière tout cela se cache presque une excuse pour nous faire pleurer sous les chaumières. Je ne dis pas que c’est une mauvaise chose puisque l’on ne peut pas
dire que cela ne fonctionne pas mais disons que j’attends toujours plus de la part de Castle, surtout après nous avoir surpris dans le bon sens du terme mainte et mainte fois.
Cette seconde partie de saison débute donc étrangement, notamment car débuter avec un épisode aussi chargé émotionnellement peut-être une erreur comme une brillante idée. Le tout se développe
avec une certaine légèreté ce qui sert très bien le récit.
Notamment car du point de vue de l’enquête, tout le monde est plus ou moins accablé. L’introduction de l’épisode m’était étrange. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre mais finalement,
rapidement on nous met en condition et tout commence à se resserrer. Jusqu’à ce moment où ils vont parvenir à passer un coup de téléphone. Ce moment presque miraculeux qui donne encore une fois
l’occasion à Castle pour délivrer cette dose de bonnes larmes dont la série semble avoir le secret. Bien que cet épisode soit assez facile et simple, finalement je n’ai pas eu de
mauvaise impression. Le tout semble assez bien fonctionner pour que l’on en garde une bonne impression finalement. L’épisode était au début peut-être trop classique, trop proche de ce que la
série a l’habitude de faire. Il n’y avait pas de quoi sauter au plafond en tout cas (bien que le casting puisse toujours être au top de sa forme et ainsi relever le niveau). De mon point de vue,
c’est dans la seconde partie de l’épisode que celui-ci commence réellement à devenir plaisant et efficace. Même si l’on joue sur cette émotion facile et presque perverse.
Note : 6/10. En bref, je suis partagé sur un épisode qui vaut pour sa seconde partie. La première était trop classique à mon goût. Dommage.