Elle dispose de choses : des épaules, des fesses, un nombril, des colliers, une chevelure, du jade… Tout cela la dispose. Du jade, une chevelure, des colliers la disposent, mais elle dispose de son pas, de son éclat, de son souffle.
Elle dispose de sa peau. Non. Des épaules, des fesses, un nombril, des sourires, des robes, des doigts, des ongles, des colliers la disposent. Sa peau la dispose.
De l’âme la dispose. Comment dire autrement ? De l’âme. Des vagues, des lames d’âmes. Trop ce vocable. Du naufrage à peine, du vertige la dispose, et elle dispose des roses d’âmes, d’âme trémière au vent frémissant comme une aube.
Non. Encore non. Elle danse. Elle dispose d’hommes qui la disposent, l’opposent, la reposent, font sa pause.
Yves Le Pestipon