J'ai l'impression que The Economist n'a jamais beaucoup aimé l'Insead. C'est étrange, car l'Insead a été un des plus fervents défenseurs de la globalisation. Il a même été un pionnier de la délocalisation. Et son doyen réside désormais à Singapour. Récemment, je me suis demandé s'il n'y avait pas un parallèle à tirer avec l'histoire de Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy aurait dû être le meilleur ami de The Economist : n'était-il pas un combattant de la liberté, qui avait fait tomber le Mur de Berlin, et était allé jusqu'à vouloir mettre la princesse de Clèves et la culture française à la benne ? Mais ça n'a pas été le cas.
Et si The Economist voyait l'Insead et M.Sarkozy comme des caricatures de son idéal ? A l'image de ce que pense une démocratie du dirigeant d'une république bananière ?