En général, la nature ayant horreur du vide, l'acouphène prend la fréquence qui est située sur une zone auditive déficiente. Il y ainsi plus d'acouphènes dans l'extrême aigu car, avec l'âge ou à cause d'un traumatisme sonore, ce sont les aigus que l'on perd en premier.
En fait, dans l'idéal, il faudrait considérer l'acouphène comme un support thérapeutique, lui associer une pensée positive, un son vocal ou autre, plutôt que de le considérer comme un intrus, un ennemi qui vous veut du mal.
Il faut vaincre ses peurs et affronter, ne serait-ce que quelques minutes par jour, les bruits extérieurs. Surmonter sa peur du bruit, même si "ça fait mal aux oreilles", c'est se lancer un défi à soi-même, se dire que tout est possible, même la rémission.
Philippe Barraqué
musicothérapeute, docteur en musicologie, spécialiste de la prise en charge des pathologies acouphéniques
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