The Mentalist // Saison 6. Episode 11. White Lines.
Cet épisode de The Mentalist m’a rappelé un épisode de Columbo. Ce n’est pas la première fois que The Mentalist va dans cette direction avec un
épisode mais je dois avouer que j’ai une préférence toute particulière pour les femmes tueuses. C’est toujours plus excitant car c’est tellement rare dans les séries policières que du coup, cela
rend le tout encore plus jouissif. Ecrit par Ken Woodruff à qui l’on doit déjà le très bon « Fire and Brimstone » cette année, cet épisode cherche plus
ou moins à jouer avec nos nerfs. Mais dans le bon sens du terme. Et puis l’on ne peut pas dire que Brianna Brown n’y met pas du sien. Cette actrice, récemment vu dans la première
saison de Devious Maids sous les traits de Taylor, dévoile ici une version encore plus perverse de son jeu et je dois avouer que j’ai trouvé ça particulièrement réussi. Elle est
excellente sous les traits de Krystal cette femme manipulatrice prête à tout pour couvrir ses arrières, et même trouver un moyen de se mettre à dos des membres influents de son organisation.
Je dois avouer que je ne pouvais pas rêver mieux. Mais de toute façon, The Mentalist sait très bien s’y prendre. Bien que cet épisode ne cherche en rien à renouveler le genre, il
nous propose malgré tout une manière bien intéressante de faire les choses (comme du point de vue de la manière dont Jane va en arriver à ses propres conclusions). C’était assez bien ficelé et
tout s’achève de façon jouissive dans un dernier face à face sur un bateau. Ce qu’il y a d’intéressant également chez Jane c’est qu’il n’a jamais peur de se jeter dans la gueule du lion. Je
regrette presque que les scénaristes n’aient pas choisi d’aller encore un peu plus loin. Surtout que cet épisode laissait encore une fois la part belle à Jane. Que cela soit dans l’affaire ou
bien face à ses collègues quand celui-ci demande qu’on lui installe un canapé dans les bureaux de la nouvelle division pour laquelle il travaille au FBI. C’est assez jouissif de le voir faire
face à Kim. Surtout que la relation entre les deux personnages est assez sympathique.
Note : 6/10. En bref, de bonnes idées, un bon méchant mais peut-être trop de facilités.