Si je dois être absolument honnête, je ne peux pas dire que j’ai été entièrement conquise par La vie rêvée de Walter Mitty.
Quand je vais voir un film, j’ai tendance à vouloir définir par avance si je vais l’aimer ou non. Je lui attribue les émotions qu’il va me procurer et l’enthousiasme qu’il va susciter.
Depuis que j’ai découvert sa bande-annonce, je me suis vue l’aimer mille fois, surtout avec cette superbe chanson de Of Monsters and Men – Dirty Paws qui lui va si bien. Je l’ai imaginé feel-good movie. Je l’ai pensé inspiring, thrilling, fabulous. J’espérais déjà vous chanter ses louanges. Mais mon engouement n’est pas à la hauteur de mes attentes.
Ben Stiller campe à merveille ce personnage inspirée de la nouvelle éponyme de James Thurber. Comme lui, on a tous rêvé sa vie. Ca donne des scènes loufoques. Si je pouvais ajouter des effets spéciaux à mes fantasmes, je voudrais les mêmes que Walter!
Je ne suis pas très fan de Kristen Wiig, mais elle ne me dérange pas trop dans son rôle de muse. Son duo avec Davie Bowie sur Space Oddity est d’ailleurs assez cool.
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Walter rêve. C’est souvent too much. J’ai adoré la première escapade, sur le quai de gare. La suite ressemble à un running gag qui s’éternise.
Pendant les premières 45 minutes, j’ai attendu que le film décolle, qu’il nous embarque littéralement. Je ne suis pas arrivée à entrer dans cet univers à cheval entre fantasme et réalité, comme si il y avait pas le bon dosage entre les différents ingrédients: l’humour, la fantaisie, le fantastique, le rêve, la romance.
Alors, est-ce que le film m’a inspirée comme je l’aurais voulu. Pas assez. On sent que Ben Stiller, derrière la caméra, est plein de bonne volonté, mais il manque quelque chose.
Certes il m’a donné envie de prendre un sac à dos, de sauter dans un avion et de traverser les océans, de crapahuter sur les terres gelées du Groenland et m’approcher de quelque volcan islandais en irruption. Mais je n’ai pas eu les frissons.
J’ai néanmoins aimé la bande son et les superbes paysages qui comme évoqués précédemment sont une belle invitation au voyage.
Inspiré par une opération secrète réelle menée aux Etats -Unis (l’ABSCAM), le film retranscrit avec brio l’opulence des années 70. Fourrures et coupe de cheveux funky sont au rendez-vous. Attention les yeux! Après les excellents The Fighter et Silver Linings Playbook (Happiness Therapy), David O. Russell revient avec un drame dans lequel on rit et l’on s’attache, où se croisent de méchants bons et des gentils crapuleux. Jai admiré le film du début jusqu’à la fin. Le scénar, la mise en scène, les acteurs, les romances, les bromances. J’ai halluciné devant la transformation de Christian Bale qui a pris 18 kilos pour le film (il en avait perdu 28 pour The Fighter), le bouclettes de Bradley Cooper, j’ai été époustouflée par la performance de Amy Adams (dont les décolletés peuvent rendre rapidement maboule si on n’y prend gare) et celle de Jennifer Lawrence (qui campe la femme de Christian Bale), égale à elle-même.
Je recommande définitivement ce film!
Je crois quand même qu’il faut voir La vie rêvée de Walter Mitty au cinoche pour apprécier le voyage. Mais ne passez pas à côté de American Hustle. C’est époustouflant! (pourtant la bande-annonce ne me disait rien, comme quoi!)
American Bluff (quelle horrible traduction!) – sortie en France prévue le 5 février