Il n'en manque pas, bien sûr, mais en voilà déjà une qui demande du travail, de l'exigence citoyenne sur le long terme pour limiter les risques du silence sur un sujet de premier ordre : la présidence de l'UE.
C'est pour octobre, mais un fait est à « populariser » dès maintenant :
Les failles des deux dernières mandatures sont unanimement mises sur la tête d'un bonhomme : Barroso. Et c'est vrai qu'il ne passera pas à l'histoire comme un acteur à la hauteur du poste qu'il a occupé.
Mais rien n'est plus simple que de mettre sur une personne les fautes qui résultent d'une structure de décision contestable.
Pour la présidence de l'UE, ce qui a fait venir à sa tête M. Barroso n'est pas sa propre campagne mais le désir des chefs d'état et, avant tout, les deux les plus puissants, la France (avec Sarkozy) et l'Allemagne (avec Merkel) de ne pas avoir en face une personne avec capacité d'action autonome, avec le caractère et la force de conduire l'UE en tant qu'Union de TOUS ses membres, mais d'être sous la coupe (Pour ne pas dire aux ordres, ce qui ne se dit pas dans ce monde policé...et cynique) des deux puissances qui entendent baliser toute démarche européenne selon leurs intérêts nationaux.
Donc, dès à présent il faut une vraie guérilla parolière des lambdas Européens pour faire bien entrer dans les caboches des chefs des États de l'UE : on veut à la tête de l'union quelqu'un qui agisse en pensant aux 400 et de poussières millions d'Européens que nous sommes.
Pas une marionnette avec les fils accrochés à vos petites mains ! (et à vos petits intérêts égoïstement et électoralement locaux)
Alors, peut-être nous ferons-nous bien entendre dès les prochaines élections européennes, dans quelques mois, qui ne sont pas un jeu sans nous... sauf si nous ne le jouons pas, le jeu, et abandonnons lâchement la partie.
Jorge