Ça désoriente beaucoup de monde. Même - je n'ose pas dire surtout - dans l'élite, c'est à dire, le petit groupe qui conduit notre troupe, quelque peu moutonnière sans oublier de nous donner, si on bêle beaucoup, un petit peu de soins pour nos intérêts et surtout, sans le crier sur tous les rochers, un gros soin pour les leurs.
Et alors ?
Et bien, dans cette situation de crise économique, sociale et tout et tout, ça nous fait perdre beaucoup de temps et, plus encore, beaucoup d'opportunités d'évoluer vers une ciel moins gris.
Petite illustration : changer la signification d'un mot ancien surprend les utilisateurs classiques. Les « like », les « fans », les « followers » prennent à leurs yeux une signification d'une profondeur qu'ils n'ont pas. Par contre, ces mots ont pour les dernières générations un sens « d'usage », « d'utilité » tout ce qu'il y a de réel, bien que différent de leur sens ancien. Et ce petit exemple parcourt tous les veines des TIC qui peuplent l'horizon à moyen et long terme, les rendant évidents pour les jeunots et durs à comprendre pour beaucoup des autres « tranches d'âge».
Notre Ministre au si joli nom, Madame Fleur, pourrait-elle organiser des formations intensives destinées à cette élite, celle du gouvernement d'abord, mais aussi celle qui tient les rênes de l'économie, de l'investissement, de la pensée industrielle. Ça donnerait un sacre (bon) sens à sa fonction.
Peut-être se trouvera-t-il un autre Niel pour ouvrir une école destinée aux ceux « en poste de haut niveau » avec le même espoir de formation qu'il l'a fait dans son école 42.
Là, il se demande « comment recruter des talents, comment trouver les développeurs » dont lui et ses collègues ont besoin pour travailler dans leurs entreprises.
Je lui proposerai bien d'ouvrir une école 43 ou 41, selon ses goûts, pour « recruter des talents et des développeurs » capables de piloter des entreprises un peu plus avec les technologies qui nous mènent vers le futur; un peu moins avec celles qui nous accrochent au passé.
Jorge