En Finlande, terrain de l’étude, la dépression post-partum touche 0,3 % des mères accouchant d’une naissance unique. Ce risque de dépression post-partum est encore plus élevé après la naissance du premier enfant et atteint 5,3% des femmes ayant des antécédents de dépression.
L’étude identifie également d’autres facteurs de risque dont l’accouchement par césarienne, la naissance prématurée et la présence d’anomalie congénitale : Précisément,
· 0,3% des femmes ont connu la dépression du post-partum soit une prévalence de 0,1%
· 5,3% des femmes ayant des antécédents de dépression ont connu la dépression du post-partum,
· les antécédents de dépression sont le facteur le plus important de risque de dépression du post-partum
· parmi les 30% des femmes souffrant de dépression post-partum, mais sans antécédents de dépression,
- la peur de l’accouchement multiplie par 3 le risque(OR : 2,71 IC : 95% de 1,98 à 3,71), la naissance par césarienne accroît de 38% le risque (OR : 1,38)
- la prématurité de 65% (OR : 1,65)
- la présence d’une anomalie congénitale de 67% (OR : 1,67), vs mères sans antécédents de dépression et sans dépression post-partum.
Dépression post-partum et baby blues : 50 à 80 % des femmes souffrent de baby blues après la naissance d’un enfant et certaines d’entre elles vont développer une dépression plus ou moins sévère, allant de symptômes bénins à la dépression psychotique. La dépression post-partum peut aller en effet, jusqu’à affecter ses compétences maternelles, l’empêcher de s’engager dans une véritable parentalité et donc nuire au développement de l’enfant.
Source: BMJ Open doi:10.1136/bmjopen-2013-004047 Fear of childbirth predicts postpartum depression: a population-based analysis of 511 422 singleton births in Finland