Pendant des mois, cette nouvelle était attendue aux Etat-Unis. Deux jours avant la date limite, la FAA (Federal Aviation Administration) a nommé six gagnants sur les 25 candidats initiaux. Ce sont l’Université de l’Alaska, l’état du Nevada, l’aéroport international de Griffiss dans l’État de New York, le département du commerce du Dakota du Nord, Texas A & M University et Virginia Tech.
Chaque site d’essai sera responsable de drones d’essai dans un contexte différent. Le Nevada, par exemple, va faire beaucoup de recherches sur l’impact des drones sur le contrôle de la circulation aérienne.Le Dakota du Nord permettra de tester les liaisons de données entre les drones et leurs contrôleurs. New York va tester les technologies pour garder les drones loin des gens et d’autres aéronefs. Virginia Tech aura pour tâche d’examiner ce qu’il se passe quand les drones perdent leur controle. Au-delà des spécialités techniques, les sites d’essai ont été choisis pour être géographiquement et climatiquement différent les uns des autres, a déclaré l’administrateur de la FAA Michael Huerta aux journalistes lundi dernier.
Des membres du Congrès et d’autres politiciens ont milité pour voir leur État accueillir ces sites: les essais pourraient attirer l’intérêt des compagnies privées à financer cette industrie. Une recherche commandée par l’industrie affirme que plus de 70 000 emplois pourraient être créés dans les trois premières années suivant le relâchement de quelques restrictions gouvernementales.
La même étude estime le salaire moyen d’un opérateur de drone entre 85 000 $ et 115 000 $ US.
Bien que l’administration américaine de l’aviation ne permette pas, pour l’instant, la circulation des drones, elle travaille à développer des normes opérationnelles pour la fin de 2015. Les responsables préviennent toutefois que le processus pourrait dépasser cette date.