On observe l’univers à des distances de plus en plus grande donc de plus en plus loin dans le passé.
Parmi les données que l’on a pu visualiser, aucune n’est plus vielle que 13.7 milliards d’années. A partir de toutes celles-ci et de nombreux calculs on est parvenu à établir l’évolution de l’univers dans son passé.
Si l’univers gonfle, alors il était forcément plus petit avant. Plus on remonte dans le temps plus l’univers se contracte jusqu’à considérer celui–ci dans un point (On a capté des ondes fossiles).
En 2009 le satellite Planck, doté d’un télescope d’images plus précises, est expédié dans l’espace.
Grâce à ses détecteurs, une image précise de l’espace a été reconstituée. Ces derniers ont pu capter les photons de rayonnements émis tôt après le bigbang.
Avant 380 000 ans, du fait de son état, l’univers est inaccessible, mais on a pu par le calcul reconstituer ce qui s’est passé pendant cette période.
En remontant dans le temps on sait plus ou moins ce qui s’est passé jusqu’au bigbang, mais qui sait ce qu’il y avait avant ?
Beaucoup de chercheurs suggèrent qu’il existait un autre univers non pas en expansion mais en rétraction, jusqu’à devenir un point. Ce dernier représentant une sorte de pont entre les deux univers. On pourrait donc avoir un phénomène cyclique : l’univers nait à partir d’un bigbang, puis grandit en se dilatant jusqu’à un volume maximum avant de se contracter en un point puis ainsi de suite de redonner un autre bigbang.
(A lire : la naissance de l’univers)