Premier tri sélectif et subjectif de quelques billets de la
blogosphère politique qu'il ne fallait pas rater cette semaine. Evidemment, c'est l'heure des voeux, de l'analyse des voeux, de la comparaison des voeux. Aussi n'en parlerons-nous pas.
Place à 2014, et de plein pied !
Un confrère blogueur politique fait l'objet de curieuses attaques de la part de l'équipe de campagne UMP à Mulhouse. Eric, dans Mon Mulhouse, relate les premières pressions contre lui et même son épouse - comme la divulgation de son identité jusque dans Twitter. Un (sale) feuilleton à suivre, compléter ce dimanche par un nouveau billet.
Quand la politique censure nos vies. En l'occurrence, le porno. C'était en 1975, les films pour adultes remplissaient les salles par millions de téléspectateur avant qu'une loi ne les précipite dans l'industrie de l'ombre. Avec trente ans de recul, Margaux Duquesne, sur son blog de "journaleuse" ,revient sur cet âge d'or à l'occasion d'un documentaire récemment diffusé. A partir de 1976, " Il faut alors différencier les films “érotiques” et les films
“pornographiques”. La police judiciaire commence alors à saisir les
copies. On justifie cette loi par la volonté de protéger les plus
jeunes…" ça ne vous rappelle rien ?
Il nous était difficile de ne pas mentionner cette incursion chez le Printemps français et consorts. Pour leurs voeux de bonne année, ces militants ont pondu une vidéo rapidement censurée sur YouTube pour violation du droit d'auteur. La musique qu'ils avaient utilisé sans autorisation émanait d'un groupe au nom prémonitoire "Two Steps from Hell" ("A deux pas de l'enfer"). ça ne s'invente pas, et Elooooody nous raconte l'affaire, sur Affichage Libre.
L'un des billets les plus émouvants, les plus durs de cette semaine vient de Bibi. "Des chemises brunes à la Dieudonné." Dans ce texte, il reproduit quelques mots d'écoliers sur cette période de collaboration avec ce "Maréchal nous voilà". Du quotidien de l'époque, l'écriture ronde qui pourrait être celle de vos/nos enfants quand ils apprenaient le bel ouvrage. "Aujourd’hui, on a la mémoire courte, on laisse dire et on
cuisine les quenelles sans objections, on accueille Marine avec des
sourires gênés, on discute à mieux mieux de ses «arguments», on érige
des Unes à son profit. Exemple : Hier, France-Inter…"