C’est l’un des RAPPORT – MOBILITES SOCIALES Copy qui le rappelle en page 35, le taux de réussite au bac des filles chez les maghrébins est de 74%, alors qu’il n’est que de 43 % chez les garçons. Chez les jeunes "d’origine française", ces taux sont de 64% pour les garçons, et de 74% chez les filles.
On peut s’interroger sur la méthode qui a permis, dans un rapport officiel, de faire état de statistiques ethniques, mais on peut imaginer que ces sociologues ont utilisé une méthode fondée sur les noms.
Ce constat montre un très fort déséquilibre, qui ne peut être sans conséquences.
Certains sociologues expliquent d’ailleurs, que dans leur recherche d’élévation sociale, les filles ne veulent plus des garçons de leur milieu, dont la réussite scolaire les déclassent à leurs yeux. Les garçons deviennent plus assez bien pour les filles. Cette statistique nous montre une dynamique du déséquilibre, entrainant des ruptures à l’intérieur même d’espaces sociaux homogènes.
On peut aussi imaginer qu’une partie du problème du voile tient à ce constat, et vise à mettre un peu les filles sous l’éteignoir, afin qu’elles ne s’éloignent pas socialement de leurs familles.