Rien de nouveau par rapport aux données déjà fournies par le rapport de février 2013 de la Cour des Comptes qui faisait déjà référence à
· un budget direct engagé de 210 millions d’euros,
· auxquels venaient s’ajouter tous les investissements d’interopérabilité, soit plus de 500 millions d’euros : « Le coût du développement et de la mise en place de systèmes de dossiers médicaux personnels, hospitaliers ou nationaux, y compris l’historique des remboursements de la CNAMTS, a vraisemblablement dépassé un demi-milliard d’euros à fin 2011 ».
· Enfin, 25% du budget seraient » partis » en » expérimentations » pour la plupart abandonnées.
Une défaillance de pilotage et une gestion à courte vue étaient également mises en cause : Malgré l’ampleur de la dépense, le DMP n’a pas été accompagné de programme et de budget pluriannuel et au début de l’été 2012, aucune stratégie et aucun budget de déploiement n’étaient encore envisagés pour 2013. Enfin, le rapport citait et examinait les principaux facteurs d’incertitude quant aux coûts induits. Enfin, notons les effectifs de l’ASIP affectés au projet DMP, soit 21 personnes en 2011 pour une masse salariale de près de …2,5 millions d’euros.
Enfin, comment ne pas rappeler le succès du Dossier Pharmaceutique (DP), lancé fin 2008 et aujourd’hui adopté par plus de 98% des officines et plus de 28 millions de patients. Alors que le DP est devenu incontournable et pouvant aussi répondre, avec quelques aménagements, aux grands enjeux sanitaires actuels comme la coopération entre professionnels de santé, la question continue de se poser, dans ce contexte de réduction des dépenses et de simplification, du développement parallèle de 2 systèmes de données concourant finalement au même objectif.
Source : Rapportde la Cour des Comptes