"Il ne faut pas que le verdict de dimanche soit pour les autorités égyptiennes le moyen de punir les militants qui s’opposent au gouvernement. Il existe des raisons de penser que le procès est motivé par des considérations politiques. Les trois militants ont nié avoir été présents sur les lieux de l’infraction et les éléments de preuve soulevés contre eux sont sujets à caution. Le procès s’inscrit dans le cadre d’une répression accrue du gouvernement visant à réduire au silence les voix dissidentes, notamment les sympathisants de l’ancien président Mohamed Morsi, chassé du pouvoir, et de son mouvement des Frères musulmans, ainsi que des militants laïques. Les autorités ne doivent pas recourir au harcèlement judiciaire pour réprimer la dissidence. Une condamnation ne reposant pas sur des investigations indépendantes, impartiales et appropriées, ni sur des éléments de preuve fiables, serait inéquitable. Elle pourrait en outre être perçue comme visant à empêcher les trois militants de mener leurs activités politiques et de défense des droits humains", a déclaré Saïd Boumedouha, directeur par intérim du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
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