La problématique de la relance des entreprises économiques fermées a fait l’objet d’une importante rencontre professionnelle entre les SGP (Sociétés de gestion des participations de l’Etat) et des représentants des entreprises privées comme le Forum des chefs d’entreprises (FCE). L’objectif de cette rencontre étant de créer un partenariat public-privé pour la relance des activités de ces entreprises publiques à l’arrêt depuis plus d’une décennie. Il s’agira, tout d’abord d’ «évaluer et d’étudier toutes les possibilités pour des rapprochements intelligents entre les entreprises. L’idée maîtresse étant de relancer et de tirer profit de l’appareil existant». «Il y a des plans de réveil des activités des entreprises dormantes par le montage de partenariat» public-privé, pour lequel des participations étrangères devraient être également sollicitées. «On a eu la visite de Turcs. Des Espagnols et des Italiens ont également manifesté leur intérêt pour ces entreprises». «Enfin tout est mis en œuvre pour que l’ensemble de ce potentiel industriel soit revivifié et remis sur les rails», indique le FCE. Ce partenariat public-privé pourrait concerner en premier lieu le textile qui a été durement touché par la crise et dont les scénarios de relance pourraient servir d’exemple et étendus à d’autres activités comme la chimie, la pétrochimie ou le plastique. Les SGP et toutes les entreprises du secteur privé de la PME/PMI seront invités pour savoir dans le détail ce qui va être organisé comme sauvetage, comme relance. Pour le FCE, ce partenariat public-privé, au delà d’une semi-privatisation, «est une relance technique des unités à l’arrêt, qui pourrait prendre, selon lui, la forme de fourniture d’équipements, d’assistance technique, dans la recherche ou dans l’exportation». Les avantages de ce type de partenariat sont multiples. Il s’agit en premier lieu d’une ouverture à l’international toujours féconde car elle signifie un début d’insertion de l’économie algérienne dans les échanges mondiaux. En second lieu, le rapprochement permet de combler les retards algériens dans le domaine aussi bien de la conduite technique des projets que dans l’amélioration du management d’entreprise. Ensuite, le rapprochement technique peut être le prélude à une prise de participation au niveau du capital de l’entreprise. Enfin, la qualité des biens ou des services fournis aux citoyens algériens sera de cette façon rehaussée et répondra davantage aux standards internationaux. Cela s’apparente à une véritable et grande mise à niveau sur le terrain.
M. D.
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