Zulma, 22 août 2013, 131 pages
Résumé de l'éditeur :
Bjarni Gíslason de Kolkustadir commence sa réponse - combien tardive - à sa chère Helga, la seule femme qu'il aima, aussi brièvement qu'ardemment, du temps de sa jeunesse.
Et c'est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur cantonal du foin dans ces rudes espaces que l'hiver scelle sous la glace, on découvre l'âpre existence qui fut la sienne tout au long d'un monologue saisissant de vigueur.
Car Bjarni Gislason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave pétrifiée de sa terre d'Islande, soumis aux superstitions et tout irrigué de poésie, d'attention émerveillée à la nature sauvage.
Mon avis :
Je ne suis pas tombée sous le charme de cette lettre d'amour à Helga. D'abord parce que la vie rude de Bjarni n'a rien d'attrayant pour moi, ensuite parce que je n'ai pas "senti" tout son amour pour Helga.
J'ai trouvé que Bjarni préférait sa terre, sa vie de village à son amour. Même si il épie sa fille en secret.
Et puis la "pisse"(sic), encore et tout le temps, à toutes les sauces, la pisse des hommes et des bêtes comme remède miracle, à force, ça lasse.
Une lettre sur la vie en Islande qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
L'image que je retiendrai :
Celle de la baignoire de pisse, justement, dans laquelle on trempe les moutons pour les soigner de la gale.
Merci Mamya pour ce prêt.