Les statistiques montrent clairement que plus de 80% des agressions pourraient être évitées par un comportement adéquate de les victime. Il ne s'agit pas de culpabiliser les victimes en leur expliquant que l'agression est de leur faute (soyons clairs, le seul responsable est l'agresseur) mais plutôt d'expliquer que, quelles que sioent les circonstances, nous avons chacun un impact sur notre vie. Chacun de nos actes peut influer sur les évènements et peut nous éviter le pire.
Lorsque nous sommes abordés par un inconnu dans la rue, il nous est impossible de prévoir ses intentions (bonnes ou mauvaises). Nous pouvons cependant, en nous tenant sur nos gardes et en appliquant certaines stratégies de positionnement et attitudes permettant d'éviter l'agression ou, le cas échéant, d'en limiter les impacts.
Toute agression dans un but de vol ou de racket se déroule suivant un schéma de prédation. L'agresseur cherchant le meilleur ratio bénéfice / risque, les conditions suivantes doivent être réunies:
- la victime possède une ressource convoitée par l'agresseur (argent, objet de valeur...)
- la victime a l'air vulnérable (agée, malade, isolée...)
- l'agresseur détecte une opportunité d'agression (inattention de la victime, rue déserte...)
Une personne sûre d'elle, vigilante aux menaces potentielles fera réfléchir l'agresseur à deux fois avant de perpétrer l'agression. Une des tactiques fréquemment utilisée par les agresseurs est d'engager la conversation avec la victime potentielle pour tester ces différents points (vigilance, confiance...). A ce stade, l'agresseur n'a pas encore forcément pris la décision de déclencher l'agression et nos actes peuvent encore désamorcer la situation.
Dans l'exercice de mise en situation ci-dessous, "l'inconnu" (agresseur potentiel) a pour consigne de déclencher l'agression s'il détecte une opportunité d'arracher le sac de la victime ou s'il sent une attitude provocatrice chez celle-ci.