« Je suis amoureuse d’une cigarette, la sainte journée, elle me colle au bec…»Voilà la chanson de Jacques Higelin qui va…coller à NKM durant toute sa campagne municipale parisienne. La photo a fait le tour de la toile et le photographe de SIPA, auteur du cliché, doit se frotter les mains. Peut-être même va-t-il s’en rouler une. Elle aura sans doute autant de succès que celle de la vadrouille de NKM dans le métro, là où cela sent bon l’aisselle réchauffée. Rappelons les faits. Au cours de la semaine de Noël, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris est partie en maraude, nuitamment, pour aller saluer prostitué(e)s et SDF histoire de toucher la réalité inconnue à Longjumeau. La sincérité du geste aurait voulu qu’il n’y ait eu ni témoins ni photographes. Mais chassez le naturel, il revient au galop et c’est grand plaisir de voir NKM, cheveux au vent et blouson de cuir sur l’épaule, se faire allumer sa cibiche par un sans logis dont, rappelons-le, Nicolas Sarkozy voulait la disparition de nos rues et de nos villes. S’encanailler, c’est tellement bon ! Marie-Arlette Carlotti, en charge de la lutte contre l’exclusion, a sorti un communiqué ravageur dans lequel elle écrit à l’intention de NKM : « vous posez, tel un mannequin en compagnie de personnes à la rue, feignant la décontraction et la sympathie. Votre ambition ne vous autorise pas à instrumentaliser les personnes démunies. Des personnes qui auraient bien eu besoin que vous fassiez preuve de solidarité et de fraternité à l’époque où vous étiez au pouvoir mais qui n’ont eu droit qu’à la condescendance au mépris et à la violence de votre politique…» L’attaque est sans pitié mais la déculottée est méritée. Fragilisée par les maintes dissidences au sein de son camp, affaiblie par la sérénité d’Anne Hidalgo (elle fait un sans faute) NKM n’a pas encore trouver le bon tempo. Tantôt, elle est en retard d’un wagon, tantôt elle va trop vite et se prend les pieds dans le tapis. Une campagne électorale a ses règles. Elles n’empêchent pas l’innovation ou l’originalité. Mais aller se faire allumer son clope par un SDF, c’est un coup à avaler la fumée de travers… Publié par à
« Je suis amoureuse d’une cigarette, la sainte journée, elle me colle au bec…»Voilà la chanson de Jacques Higelin qui va…coller à NKM durant toute sa campagne municipale parisienne. La photo a fait le tour de la toile et le photographe de SIPA, auteur du cliché, doit se frotter les mains. Peut-être même va-t-il s’en rouler une. Elle aura sans doute autant de succès que celle de la vadrouille de NKM dans le métro, là où cela sent bon l’aisselle réchauffée. Rappelons les faits. Au cours de la semaine de Noël, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris est partie en maraude, nuitamment, pour aller saluer prostitué(e)s et SDF histoire de toucher la réalité inconnue à Longjumeau. La sincérité du geste aurait voulu qu’il n’y ait eu ni témoins ni photographes. Mais chassez le naturel, il revient au galop et c’est grand plaisir de voir NKM, cheveux au vent et blouson de cuir sur l’épaule, se faire allumer sa cibiche par un sans logis dont, rappelons-le, Nicolas Sarkozy voulait la disparition de nos rues et de nos villes. S’encanailler, c’est tellement bon ! Marie-Arlette Carlotti, en charge de la lutte contre l’exclusion, a sorti un communiqué ravageur dans lequel elle écrit à l’intention de NKM : « vous posez, tel un mannequin en compagnie de personnes à la rue, feignant la décontraction et la sympathie. Votre ambition ne vous autorise pas à instrumentaliser les personnes démunies. Des personnes qui auraient bien eu besoin que vous fassiez preuve de solidarité et de fraternité à l’époque où vous étiez au pouvoir mais qui n’ont eu droit qu’à la condescendance au mépris et à la violence de votre politique…» L’attaque est sans pitié mais la déculottée est méritée. Fragilisée par les maintes dissidences au sein de son camp, affaiblie par la sérénité d’Anne Hidalgo (elle fait un sans faute) NKM n’a pas encore trouver le bon tempo. Tantôt, elle est en retard d’un wagon, tantôt elle va trop vite et se prend les pieds dans le tapis. Une campagne électorale a ses règles. Elles n’empêchent pas l’innovation ou l’originalité. Mais aller se faire allumer son clope par un SDF, c’est un coup à avaler la fumée de travers… Publié par à