Mobilisation de la marine en Italie, barrières métalliques coupantes dans les enclaves espagnoles en Afrique du Nord, de plus en plus de moyens « dissuasifs » sont employés par les pays les plus ciblés pour entrer en Europe par les migrants les plus misérables.Et c'est (plus ou moins) efficace : d'après la presse, dans les dernières 24 heures plus de 1000 personnes ont été « secourues » selon les uns, « sauvées » selon les autres, au large de Lampedusa.Voilà des gens, au départ, misérables, qui raclant les fonds de la famille et amis se mettent entre les mains d'une des mafias le plus exécrables qui soient, des trafiquants d'esclaves version moderne et que nous ne savons apparemment que « repousser »Quel serait le coût d'une lutte acharnée contre les trafiquants ? N'y a-t-il pas des moyens politiques forts de « convaincre » les pays d'origine et plus encore de passage de participer avec force à cette lutte ?Lutte qu'il faut compléter par des actions locales de création d'opportunités économiques sur place pour faire décroître, sinon faire cesser cette misère et son exploitation et d'une information massive pour expliquer que ces tentatives sont vaines et, bien trop souvent, mortelles.Est-ce de « l'angélisme » de vouloir trouver une autre réponse, plus humaine, à un tel problème ?Angélisme ou conflit d'intérêts avec la fraction « invisible » des trafiquants de chair humaine : ceux qui tirent profit d'une main d’œuvre quasi esclave pour faire marcher leurs affaires avec meilleur profit ?Jorge