Je suis déconcerté par le manque d’écoute des gens. Par conséquent, je me pose la question : pourquoi les gens n’écoutent qu’à moité?
Ce constat me dépasse et, pour cette raison, je me penche sur cette condition pour trouver des pistes de solutions qui seront, non seulement entendues, mais comprises.
Pour commencer, je me suis dit qu’il serait sage de retourner à la base. Alors, j’ai fait appel à mon grand ami le dictionnaire Larousse pour lui demander son avis. La définition qui retient mon attention se lit comme suit : ¨prêter attention à ce que quelqu’un dit pour l’entendre et le comprendre¨
Quant aux autres définitions, elles font référence soit, à notre degré d’accepter à entendre ce que l’autre a à dire, de tenir compte ou encore de tendre l’oreille.
Première impression : Pour comprendre, il est indispensable de non seulement se concentrer sur ce que l’on entend, mais aussi de garder l’esprit ouvert à recevoir (et non à interpréter) ce que la personne tente de nous dire.
Si Socrate avait raison de penser que : «Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien.¨ nous serions bien obligés d’admettre qu’il vaut mieux ne pas anticiper avoir compris le message avant de l’avoir effectivement validé. Uniquement à partir de ce moment serons-nous en mesure de former une réflexion.
Afin que ce scénario l’emporte, il y a 3 étapes à réaliser : ce concentrer, écouter sans juger, reformuler l’information ou poser des questions pour valider notre assimilation des renseignements transmis. Simple, mais efficace, cette démarche donne des résultats tangibles… la plupart du temps!
Invariablement, pour que cette approche fonctionne; certains traits de caractère doivent également être au rendez-vous, soit : Faire preuve d’humilité, avoir confiance en soi combiner à une estime de soi assez forte pour accepter de ¨peut-être¨ ne pas avoir compris. Soyez assuré que vous gagnerez davantage à admettre votre incompréhension que d’assumer l’avoir fait.
Maintenant que nous avons écouté, validé et posé les questions pertinentes de façon à confirmer notre compréhension; il devient alors facile de réfléchir et d’envisager une réplique intelligente à l’information que l’on vient de nous transmettre. Rassemblé devant les faits, le temps est venu de tenter une réponse en exprimant une opinion justifiée.
J’ai le privilège d’entre entouré de gens toujours prêts à ajouter de la valeur à ce qu’ils disent et à ce qu’ils font. Ainsi, leur revient la possibilité de prendre des initiatives. Pour moi, l’initiative veut dire : suggérer des solutions à une situation ou à un événement. Mais attention! Proposer ne veut pas dire exécuter.
Ce qui nous ramène au début de la démarche : Écouter, valider, poser des questions et comprendre avant d’exécuter les initiatives que nous désirons mettre en action.
Je termine en disant : prenons l’initiative de comprendre avant d’agir et nous arriverons à des échanges constructifs et fructueux susceptibles de nous rendre plus efficaces et productifs.