Interdit de course jusqu’à la fin de la saison après les événements de la course de Portimão, Michel Vaillant traverse une période de doute. Troublé par la détermination de son fils, engagé dans une entreprise qu’il juge incompatible avec les valeurs de la famille, Michel Vaillant décide de relever un nouveau défi : battre le record de vitesse avec une voiture électrique sur le Lac salé de Bonneville, aux États-Unis. La pression qui pèse sur ses épaules est forte. La crédibilité et le prestige des usines Vaillant se trouvent mis en jeu dans cette performance. Il n’a en effet pas droit à l’échec, tant vis-à-vis des sponsors que de son père, le patriarche de la famille, qui n’a jamais caché son mépris pour l’électrique. S’ajoutent à ces tensions les inquiétudes de Françoise, préoccupée par les risques que va prendre Michel en pilotant ce prototype.
Cette nouvelle saison qui avait déjà fort bien débutée dans le tome 1 Au nom du fils – se poursuit de belle manière. La relance scénaristique de ce classique de notre enfance menée par Philippe Graton (qui n’est autre que le fils du créateur) et Denis Lapière permet un réel second souffle. Il se dégage deux intrigues parallèles mais qui, pourtant, sont intimement liées. La première, développe l’aspect technologique de l’histoire, qui permet au lecteur de se plonger dans la modernité des courses de vitesse sur véhicules électrique. La seconde met en avant les relations familiales, notamment entre Michel et son fils.
Côté dessin, le réalisme est le même que pour le premier volume, cependant je trouve que le travail de Marc Bourgne et Benjamin Benéteau s’est encore amélioré au niveau des décors et de l’expressivité des personnages. Le découpage et le cadrage se sont modernisés par rapport à la série historique, ce qui colle parfaitement à cette nouvelle saison.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble