Poche: 320 pages
Editeur : Harlequin
Date de sortie : 1 décembre 2013
Collection : Les Historiques
Langue : Français
ISBN-10 : 2280285584
ISBN-13: 978-2280285582
Prix : 6,75€
Disponible en liseuse : ouiSon résumé :
Angleterre, 1815
Depuis qu’elle a passé l’âge où une lady se doit d’être mariée, Drusilla n’a plus qu’un rôle dans la vie : servir de chaperon à sa jeune sœur. Aussi, quand cette dernière prend la fuite avec son professeur de danse, se sent-elle obligée de partir sur les routes à sa poursuite. Elle ignore encore qu’à trop vouloir préserver la vertu de sa sœur elle risque de perdre la sienne. Car les chemins ne sont pas sûrs. Harcelée par un individu un peu trop entreprenant dans une malle-poste, elle réussit à se débarrasser de l’importun en se faisant passer pour la sœur d’un autre voyageur, John Hendricks, qui se trouve là. Amusé et séduit, ce dernier accepte de jouer les grands frères, ce qui les conduit bientôt à partager la même chambre, puis le même lit. Une union sans lendemain, hélas, car Drusilla sait bien que le duc de Benbridge, son père, ne saurait tolérer que sa fille fréquente un roturier.
Mon avis :
De tous les résumés de la collection Les Historiques de décembre, c’est celui-ci qui m’avait le moins plu et bien je dois dire qu’il ne faut pas se fier toujours à sa première impression car finalement, c’est le Harlequin qui m’a – et de loin – le plus enthousiasmé.
Christine Merrill a su m’embarquer sur les routes de campagne avec ses deux héros.
Lady Drusilla et John Hendricks forment un duo improbable et inattendu, plein de fraîcheur.
Des rôles inversés
Une fois n’est pas coutume, les héros ne sont pas sur un pied d’égalité au niveau du rang social qu’ils occupent. Lady Drusilla est fille de duc alors que John n’est qu’un simple roturier qui vient de démissionner car il est tombé éperdument amoureux de la femme de son employeur et ami Adrian (les héros du tome 1 que je vais m’empresser d’ailleurs d’aller lire !).
Voulant fuir le plus loin possible de Londres, John prend donc la 1ère diligence venue et se retrouve ainsi en partance pour l’Ecosse aux côtés d’une lady à la mine sévère et plongée dans un livre de sermons et d’un homme aux manières fort déplacées. Ce dernier devenant un peu trop entreprenant, Drusilla prend John au dépourvu en le faisant passer pour son frère. John, tel un chevalier sur son destrier blanc, va bien sûr s’empresser de jouer le jeu et secourir la demoiselle en détresse.
Une soeur au centre de toutes les attentions !
Dans une fratrie, il y en a toujours un qui retient l’attention et s’octroie les faveurs de tous. Ce n’est pas le cas de Drusilla qui a toujours vécu dans l’ombre de sa jeune soeur Priscilla au centre de toutes les convoitises masculines au point que son père ait décidé que ce soit la plus jeune qui fasse son entrée dans le monde contrairement aux conventions. Drusilla est donc condamnée à rester vieille fille tant que sa soeur n’a pas trouvé un époux digne de son rang. Mais la belle est volage et s’enfuit avec son maître de ballet, M. Gervaise.
C’est pour cette raison que Dru se retrouve à cavaler après elle dans toute l’Angleterre pour éviter qu’elle ne fasse une énorme bêtise et qu’elle-même en pâtisse. Mais suite à sa mésaventure dans la diligence, Drusilla se rend compte que voyager seule n’est pas la meilleure des idées et engage donc John qu’elle trouve plein de ressources (et pas des plus vilains à regarder !) pour l’aider à retrouver le couple dont elle garde secret l’identité.
Une tension sexuelle délicieusement grisante !
John pense donc que Dru est amoureuse de ce Gervaise et s’interdit donc d’avoir des pensées autres que professionnelles à son égard. Plus facile à dire qu’à faire, surtout quand ils vont devoir partager la même chambre dans une auberge ou quand la demoiselle va revêtir le pantalon, tenue qui met ses formes en valeur, pour se faire passer pour un homme ! De son côté, Dru est attirée par les deux facettes de l’homme, tantôt intellectuel quand il porte ses lunettes, tantôt viril et ô combien protecteur quand il prend les choses en main.
En conclusion :
Ce n’est trop l’intrigue qui a retenu le plus mon attention mais plutôt la relation entre les deux personnages principaux qui a évolué au fil du livre au point que les différences sociales se soient quelque peu estompées, malgré quelques piqûres de rappel de Drusilla envers son employé! J’ai beaucoup aimé que ce soit elle qui tienne les rênes bien que John qui ait pris les décisions les plus importantes… à tous les niveaux d’ailleurs !
Acheter ce livre sur Amazon / Acheter ce livre sur Decitre