Alpha House // Saison 1. Episodes 8 et 9. Ruby Shoals / The Rebuttal.
Je me demande déjà si je ne vais pas abandonner Alpha House à l’issue de sa première saison. Ce n’est pas que la série est mauvaise c’est simplement qu’elle n’offre rien de bien
nouveau et surtout rien de bien expressif. Pourtant, Alpha House a entre ses mains de bons personnages et un casting à la hauteur mais tout cela ne semble pas vraiment mettre d’accord tout le
monde. Malgré tout, je dois avouer que je suis toujours fan du personnage de John Goodman. Ce dernier est utilisé à tire-larigot mais je n’arrive pas à m’en lasser. Je soulevais
la question lors de ma précédente critique du fait que son personnage pourrait souffrir à la longue d’une surexposition par rapport aux autres. Je ne pense pas que le personnage va réellement
souffrir de ça, surtout quand on voit à quel point le tout reste suffisamment fun autour de lui. Le souci avec tout ça, c’est finalement que les autres personnages sont un peu moins présents et
donc un peu plus fade. Cela ne vient pas d’eux car tous ont leurs moments de folie mais plutôt du scénario qui ne semble pas vouloir leur donner d’importance.
Avec ces deux épisodes nous avons de nouvelles choses qui se mettent en place. Car bien que Alpha House ne soit pas exceptionnelle, elle cherche malgré tout à poursuivre ses
aventures politiques de façon correcte. C’est dommage que l’on ne creuse pas trop l’aspect politique de la série, notamment car les références restent bonnes mais l’univers terriblement
superficiel. D’un point de vue de la manière dont cela est traité en tout cas. Par ailleurs, nous avons donc Gil John qui part à la rencontre de Ruby Shoals alors qu’il est en pleine campagne.
Tout cela va lui permettre de se ressourcer et d’être inspiré à nouveau. Franchement, cela reste assez cocasse par moment mais ce n’est pas suffisant. Certes, j’ai peut-être une image de
Alpha House assez différente de ce qu’elle propose (j’aurais notamment voulu qu’elle soit plus potache, et le côté un peu branquignole des héros aurait pu faire l’affaire) mais
tout de même, je ne pense pas me tromper en disant qu’elle ne cherche pas à aller suffisamment loin. Que cela soit du point de vue des histoires ou bien des gags.
Notamment car il utilise plus ou moins tout le monde de Andy dont l’histoire correspond au titre de l’épisode ou encore Robert qui doit prouver quelque chose devant le comité d’éthique. Sans
parler de Louis qui est enfin de retour après sa convalescence ou encore James qui va tweeter une photo qu’il n’aurait pas dû tweeter. Surtout quand celle-ci était destinée à Lola au premier
abord. Cela rappel un certain scandale politique (vous vous souvenez certainement de cette fameuse photo d’Anthony Weiner. Bref, ces deux épisodes ne m’ont pas laissé avec
l’envie de revenir tout de suite. Il n’y a rien dans cette série qui rend accro. C’est un coup je viens et un coup je repars sans dire au revoir. Comme quoi, ce n’est pas parce que le casting est
bon que Alpha House est bonne. La série a des faiblesses et elle ne sait pas encore comment organiser tous ses personnages autour d’une même chose toute simple. Ce n’est pas
sorcier pourtant mais bon… Il semblerait donc que Alpha House ne sache pas vraiment où donner de la tête tout simplement.
Note : 4.5/10 et 6/10. En bref, il y a des hauts et des bas encore une fois. Mais rien de mémorable non plus.