La Cour suprême des États-Unis a suspendu une partie de la loi sur la santé du président Barack Obama, en bloquant la disposition, pour certaines organisations à vocation religieuse, d’offrir une assurance-maladie couvrant des méthodes de contrôle des naissances, dont la pilule contraceptive.
C’est la juge Sonia Sotomayor qui a décidé mardi dans la soirée d’accorder une injonction temporaire relative à cette obligation, et ce quelques heures seulement avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la couverture médicale, le 1er janvier.
Son jugement, qui a été émis après l’audition de groupes catholiques souhaitant retarder la mise en place de cette disposition, est un coup de plus porté à l’Obamacare.
Selon cette nouvelle loi sur la santé, symbole de l’administration du président Obama, la majorité des plans d’assurance maladie doivent comprendre tous les contraceptifs approuvés par le gouvernement en tant que soins préventifs pour les femmes, dont fait évidemment partie la pilule contraceptive. Cette couverture est donc offerte gratuitement.
Les églises et d’autres lieux de culte sont exemptés de cette disposition, mais les institutions affiliées desservant le public ne le sont pas. Cela comprend ainsi des organisations caritatives, des universités et des hôpitaux.