Moi et les bougies, ça fait 103. Je les adore, toutes ou presque, du moment qu’elles sont belles (critère numéro 1), qu’elles sentent bons (critère n°2) et qu’elles ne soient pas trop remplies de produits pas terribles.
Diptyque, pour ceux qui ne connaissent pas, est un parfumeur parisien haut de gamme, à Saint Germain des prés, connu surtout pour ses bougies hors de prix (Il faut compter 42€ pour une bougie de 190g). Pas de senteurs Chamallow grillés ou Bahama Breeze chez Diptyque, vous trouverez plutôt des parfums "végétaux", très variés et classiques, mais incroyablement chic.
Etant une fille de pub et extrêmement sensible au marketing et à toutes ses perversions, Diptyque était pour moi LA marque la plus chic, la plus premium et forcément la plus qualitative en terme de bougies parfumées. Depuis que je gagne ma vie à la sueur de mon front, j’avais envie de m’offrir ce luxe abordable, même si c’est finalement un billet de 50 euros qui part en fumée. Mais quand on aime, on ne compte pas.
Les parfums Baies, Tubéreuse ou encore Feu de bois sont de grands classiques. Très agréables et parfaites pour une ambiance chaleureuse et distinguée. Les connaissant déjà trop (faut dire qu’autour de moi, j’ai beaucoup d’adeptes de Diptyque), j’ai voulu tenter un parfum plus gourmand : Pomander. Le descriptif est le suivant : "Une délicieuse orange piquée de clous de girofle et de cannelle, le parfum épicé de l’hiver." Parfait pour cette saison, isn’t it ?
Le parfum est agréable et très doux. Trop doux ? Le parfum de la bougie est tellement subtile qu’on l’oublie dès les premières minutes. Ce serait mentir que de dire que l’on ne sent rien, mais je vous conseille de rester à moins de 50cm de la bougie si vous souhaiter profiter de son odeur. La packaging étant toujours aussi joli, ça compense une grande partie de cette première déception. Alors j’ai voulu retenter l’expérience, avec la bougie de Noël en édition limitée. Déjà parce que c’est une édition limitée et que le packaging est sublime, mais aussi car les parfums de Noël ont tendance à être plus présents, plus épicés et donc plus marqués.
Pour faire court, j’en suis à la moitié de mon pot. Je serais incapable de vous dire ce que cette bougie sent. C’est aussi simple que ça. J’ai failli cramer la moitié de mon nez en essayant de sentir l’odeur… J’ai réussi à deviner un léger parfum d’orange après de grands efforts de concentration.
Autre point désobligeant et non des moindres… la bougie a tendance à se creuser. Pourtant d’un petit diamètre et dans un pot en verre, elle ne se consume pas de manière uniforme et par strates. Si vous ne souhaitez la brûler qu’une heure (vu le prix, on a tendance à l’économiser), vous serez sur de perdre une partie de votre cire. Seule solution, la laisser de consumer très longtemps, de manière à ce qu’elle finisse par rattraper son retard.
Alors vous allez me dire, et mon expérience bougie le confirmera également : c’est un peu le cas de toutes les bougies. Durance et autres ont tendance a avoir des parfums légers, c’est ça qui les rend délicats et agréables sur la durée. Ces bougies se creusent toutes si vous les consommez peu de temps, c’est inévitable. Sauf que Diptyque pratique des prix vraiment au-dessus de ces concurrents et qu’ils ne se justifient en rien.
Comme vous le savez, je me suis mise aussi aux Yankee Candle, la folie des bougies US aux parfums surprenants. Et c’est là que le bas blesse. Compter environ 28 euros pour une grande jarre de 623 grammes (quasiment imbattable). Ce format permet en plus d’avoir une odeur présente dans une grande pièce et pas confinée. Et en plus ces bougies ne creusent pas (en tout cas, toutes celles que je possède se consume uniformément). Et pour ceux qui préfèrent les parfums très classiques dans des formats en verre, les Zara Home ont un excellent rapport qualité/prix.
Verdict ?
Fini les bougies rive gauche.
Victoire.
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