La Syrie, la Centrafrique le Mali, le Darfour (Soudan), la Libye et, bien entendu, la Palestine. De quoi, en effet, avoir des cauchemars et toucher du doigt la faiblesse des moyens et la capacité de l'Organisation, supposé le plus haut sommet de la collaboration internationale.
Rien que pour la Syrie, l'ONU réclame 6,5 milliards de $ pour l'aide humanitaire urgente à porter à 9,5 millions de personnes.
En Centrafrique, le chaos règne et l'ONU craint une vague d'atrocités en masse. Pour le moment, l'intervention française retarde, plus qu'elle ne règle, ce péril ; mais la réponse adéquate serait la création d'une force internationale de maintien de la paix, ce que les pays membres ne semblent pas encore disposés à accepter.
La conclusion de M. Ban est claire : « Aucune organisation, aucun pays, aussi puissant soit-il, ne peut résoudre cette situation sans aide »
« Il faut que l'ONU et tous les états membres travaillent en accord pour avoir une chance de succès »
M. Ban a raison : sortir de cette noirceur, éviter que ces conflits et d'autres nous entraînent vers des lendemains d'un danger insoupçonnable, concerne dès à présent, tous les peuples.
Jorge