Encore et toujours de la NSA (à se faufiler) dans nos « puces »

Cette fois c'est l'allemand Spiegel, relayé par 01Net, qui soulève un nouveau pan du voile du marigot que Snowden a eu la bonne idée (et le courage, car il va le payer longtemps) de nous dévoiler.
En plus de se brancher à l'ancienne sur les câbles de transmission de données, par exemple, un appartenant à Orange, l'opérateur bien de chez nous, la NSA déploie toute une artillerie moderne pour lui permettre de faire de vous et moi, si on a le malheur de leur plaire, les complices idiots, ignorants, mais efficaces pour relayer leur piraterie.
Sans s'inviter à prendre le thé chez vous, ils ont mis au point des belles trouvailles pour s'installer dans votre portable, votre relais wi-fi maison, votre ordinateur, en fait, pratiquement dans tout ce que vous avez chez vous d'informatisé ou relié par ondes radio.
Obama est grand, mais pas assez pour redonner à l'administration américaine le sens de l'étique qu'elle a perdu.
Rien d'étonnant après la quasi-banalisation de la torture, le tortillement du droit pour pouvoir embastiller qui bon leur semble, sans aucune considération humaine, morale ou légale ; pour décider de laisser vivre (surveillé) ou tuer sans jugement, bien entendu, tout ennemi désigné comme tel par eux-mêmes.
(Ils font comme d'autres, mais pas plus respectueux du droit et des êtres humains que les dits autres)
S'il est vrai qu'à la longue, il y a toujours un avocat qui réussit à faire juger des comportements indécents et inhumains, c'est après coup, bien après coup et, entre temps, une administration d'une puissance pharamineuse continue à jouer comme Charlot donnait des coups de fesses à sa Mappemonde.
La légalité exercée bien après les faits, lorsque tout est consommé et irréversible, ressemble plus une parodie du droit qu'au respect véritable de ces « Droits de l'Homme » dont ils parlent dans de si beaux discours.
Comme chantait si bien Dalida, parole, parole, parole !
Pour l'heure, on ne peut que constater que la NSA, c'est-à-dire, un des bras armés et hyper puissant de l'Administration américaine, banalise les pistes (électroniques) pour la criminalité de demain.
Et se donne le droit de nous espionner et nous manipuler à leur gré, États ou simples pékins, tous autant que nous sommes !
Jorge