Subissant la routine au quotidien et le rythme effréné de leurs journées, combien de personnes s’enferment volontairement dans un mécanisme auto-destructeur, dépassées par la réalité et déconnectées de leurs souhaits ? Jusqu’à s’en oublier soi-même et perdre goût à la vie, un délit digne du plus grand des pêchés. Si Jacques Brel affirmait que "la bêtise, c’est de la paresse", c’est souvent par facilité que nous évitons de mettre en oeuvre les mutations nécessaires. Jusqu’à ce que la mollesse mène au burn-out. Développement personnel, vie de pleine conscience ou encore confiance en soi, la presse ne nous martèle pas sans raison de ces termes aisément pris à la légère. Si la France "va mal" – comme les médias s’entêtent à le répéter - je refuse de partager cette morosité ambiante, quitte à vivre égoïstement et baignant dans mon propre bonheur. La mélancolie a beau avoir un certain charme, marre des pleurnichards passifs de leur existence. Plutôt reprendre du poil de la bête, en coupant le cordon aux relations et idées vampirisantes. Sans honte aucune et comme Jacques Séguéla il y a quelques temps, je dis "merde" à la déprime et à tous ceux qui s’y plient. Que 2014 pétille à souhait pour chacun d’entre vous !