2013, l’année rock

Publié le 02 janvier 2014 par Wtfru @romain_wtfru

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Vous pensiez vraiment qu’on en avait déjà fini avec les best of de 2013 ? L’année – qui aura vu One Direction vendre des millions d’albums et Miley Cyrus atteindre le statut de rock star – s’évanouit enfin. Retour sur un an de rock à travers 10 morceaux.

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  • The Killers, Shot At The Night

Parce qu’il n’y a pas que Daft Punk qui peut collaborer avec les grands de ce monde. La preuve, c’est Anthony Gonzales, plus connu pour être le leader de M83, qui a produit cet OVNI, et y a clairement posé sa griffe. Délicieusement suranné, Brandon Flowers et son perfecto des années 80 se lancent dans une nuit folle à Vegas, la ville de formation du groupe … Un retour aux sources.

  • Cage The Elephant, It’s Just Forever

Les deux premiers albums étaient un voyage sous acide. Avec Melophobia, CTE en sort. Une sorte de lendemain de soirée badante, avec toujours cette touche de folie qui a fait le succès d’un des groupes les plus prometteurs de la scène US. La preuve, après avoir vu Dave Grohl prendre les baguettes le temps d’un concert, les gamins de l’Arkansas signent ici un duo avec Allison Mosshart (The Kills, The Dead Weather). Rien que ça.

  • Miles Kane, Give Up

Le premier album du natif de Liverpool avait été l’une des très bonnes surprises de 2011. Deux ans plus tard, la moitié d’Alex Turner dans The Last Shadow Puppets revient avec un nouvel opus, et délaisse les mélodies calmes pour des sons bien plus rock dans lesquels s’épanouissent pleinement les talents de guitaristes du dandy anglais. Avec un album spontanée, parfois étouffant, Kane a tout pour devenir un grand du rock british. S’il n’en est pas déjà un.

  • Franz Ferdinand, Love Illumination

Toujours là, sans faire de bruit, les écossais s’imposent toujours dans le paysage bondée du rock britannique. Alors certes, Love Illumination n’est pas le morceau le plus original de l’histoire, mais à tout pour réussir. Une touche de synthé à la MGMT, moins de muscles, plus de lyrisme … Plus grand public peut être, mais toujours bon à écouter.

  • Black Rebel Motorcycle Club, Let The Day Begin

Toujours aussi crasseux, les californiens nous sont revenus en mars avec un septième album en forme d’hommage. En aout 2010, quelques minutes après leur performance au festival belge Pukklepop, Michael Been, ingé son et accessoirement père de Robert Been, le chanteur de BRMC, claquait d’une crise cardiaque. Dans les années 80, avec son groupe The Call, il avait atteint les sommets des charts américain avec Let The Day Begin. 30 ans plus tard, le fiston lui rendra hommage.

  • Black Sabbath, God is Dead

Pour le principe. Presque vingt piges que Ozzy ne nous avait pas pondu de morceau. C’est lourd, apocalyptique à souhait, ça a pas pris une ride, ça se branle du format radio avec des morceaux de 8 minutes. Et le succès a été au rendez-vous, puisque l’album a atteint la première place des charts britannique, pour la première fois depuis le chef d’oeuvre Paranoid … En 1970.

 https://soundcloud.com/republicrecordsstaff/black-sabbath-god-is-dead

  • Albert Hammond Jr, St Justice

Dans la famille “The Strokes”, Julian Casablancas n’est pas le seul à s’être lancé dans une carrière solo. Et pendant qu’il livrait un morceau pas terrible avec Daft Punk, son compère Albert en profitait pour utiliser son label afin de sortir un nouvel EP des plus groovy. Et certains morceaux qui ne sont pas sans rappeler ce qui a fait le succès du groupe new-yorkais.

  • Kaiser Chiefs, Misery Company

Trois ans après leur dernier album, les rockers de Leeds reviennent sur le devant de la scène … En mars 2014. Sauf que promo oblige, un premier morceau a fuité. Et si le principal auteur du groupe, le batteur Nick Hodgson, s’est fait la malle, cela ne semble guère avoir changé tout ce qui a fait le succès de KC.

  • Foals, My Number

Toujours aussi inimitables, les anglais ont sorti leur troisième album en février. Énergique, dansant, unique … Bref, Foals.

  • Arctic Monkey, Do I Wanna Know

Les baby rockers de Sheffield ont bien grandi. En 2011, avec Suck It And See, Turner et compagnie avaient déjà amorcé un virage vers le rock US. Deux ans plus tard, AM confirme cette nouvelle inspiration avec des sons plus costauds, plus bruts, sous l’égide de Josh Homme (Queens of the Stone Age). Plus proche de Black Sabbath que des Libertines, les Monkeys ne sont plus ces ados à la mode, Do I Wanna Know en est l’illustration parfaite.

Pour 2014, l’année s’annonce chargée. Au programme (entre autres) : Springsteen, Beck, The Black Keys, Smashing Pumpkins, The Horros, Metronomy, U2, Wolfmother, Kaiser Chiefs