Le commandement de l'armée libanaise a publié un communiqué dans lequel il indique, étant données que les deux résolutions ne sont pas encore officiellement publiées par le gouvernement libanais, maintenir le chef de la sûreté général de l'aéroport le colonel Wafik Choucair dans son poste jusqu'à ce que les décisions techniques et juridiques soient prises à son égard à la fin des investigations, pour la sauvegarde de la sécurité de l'aéroport et des citoyens libanais. En ce qui concerne le réseau de télécommunications privé du Hezbollah, l'armée libanaise décide de l’annulation de la décision de démantèlement de ce réseau et indique vouloir mener une enquête sur les armes du signal du Hezbollah, et veiller à ce que cela ne porte atteinte ni aux intérêts publics ni aux intérêts de la Résistance. La réalité est que l'armée libanaise ne peut, seule, s'attaquer au Hezbollah.
Le commandement de l'armée exige que la situation normale reprenne au pays, que les hommes armés soient retirés des rues de Beyrouth et des autres régions où se déroulent les affrontements et que toutes les routes bloquées soient ouvertes de nouveau à la circulation. Enfin, l'armée ordonne le déploiement de ses troupes qui doivent prendre les mesures nécessaires sur le terrain pour le maintien de la sécurité et l'extension de l'autorité de l'État sur tout le territoire libanais, en arrêtant tous ceux qui enfreignent les lois établis au pays.