genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
année: 1985
durée: 1h40
l'histoire: Un avion s'écrase en pleine jungle amazonienne. Les survivants vont alors devoir combattre cannibales, marchands d'esclaves, animaux sauvages et piranhas pour s'en sortir.
La critique d'Alice In Oliver:
On ne compte plus les productions gores et horrifiques avec des cannibales féroces et complètement ch'tarbés. En effet, après le succès de Cannibal Holocaust, le film choc de Ruggero Deodato, de nombreux réalisateurs italiens tentent leur chance.
C'est par exemple le cas de Michele Massimo Tarantini, plus connu sous le pseudonyme de Michael E. Lemick, avec Massacre dans la vallée des dinosaures, sorti en 1985. Pour l'anecdote, le film est aussi connu sous les noms de Prisonnières de la vallée des Dinosaures et Cannibal Ferox 2.
Toutefois, Massacre dans la vallée des dinosaures n'est pas la suite du film d'Umberto Lenzi. Au niveau du casting, on retrouve un certain Michael Sopkiw. Certes, ce nom ne vous évoque probablement pas grand chose. Pourtant, l'acteur a tourné dans plusieurs nanars de renom: 2019 après la chute de New York, Apocalypse dans l'océan rouge et Blastfighter.
Evidemment, Michael Sopkiw fait partie de ces "nanar men" qui marquent les esprits. Il n'est donc pas étonnant de le retrouver dans cette production exotique.
Quant à Michele Massimo Tarantini, le cinéaste a fait ses premières armes auprès de Sergio Martino, un réalisateur lui aussi spécialisé dans les nanars sans le sou. Certes, Massacre dans la vallée des dinosaures s'inscrit dans la vague des films de cannibales, mais a le mérite de se démarquer de la concurrence, en mélangeant plusieurs genres: le film d'aventure, le survival et évidemment le film avec des anthropophages assoiffés de chair humaine.
Attention, SPOILERS ! Le professeur Ibanez, un paléontologue, se rend avec sa fille dans la jungle amazonienne pour y mener une expédition.
En effet, il souhaite explorer la célèbre Vallée des Dinosaures, une zone sauvage réputée fort riche en fossiles préhistoriques. Toutefois, ce site, supposé être maudit, est peuplé d'indiens féroces ! Ibanez est accompagné par un photographe et ses deux modèles, un ancien du Vietnam et sa femme alcoolique, un pilote d'avion français, et enfin Kevin, un aventurier spécialisé dans la recherche de trésors paléontologiques. L'aventure dégénère rapidement.
Alors qu'ils arrivent à la vallée, l'avion les transportant s'écrase dans un marécage. Les rescapés vont devoir s'organiser pour survivre.
Durant ses 20 premières minutes, Massacre dans la Vallée des dinosaures ressemble à un film d'aventure. Nos héros découvrent une jungle hostile peuplée d'animaux féroces et sauvages. Sur ce dernier point, le film a recours à de nombreux stock-shots de documentaires animaliers, hélas visibles à l'écran. Vous l'avez donc compris: Massacre dans la vallée des dinosaures n'est rien d'autre qu'un petit nanar, néanmoins fort sympathique.
Dans la seconde partie, le film nous plonge au coeur de l'action puisque nos protagonistes se retrouvent plongés dans les contrées des cannibales.
Au niveau des séquences gores et violentes, le film ne nous épargne rien: membres sectionnés et disséqués, viol et instestins broyés et dévorés font partie du menu fretin. Enfin, dans sa troisième partie, nos héros (tout du moins, ceux qui ont survécu aux cannibales) sont faits prisonniers par des bandits de la jungle. Le film se transforme alors en une lutte pour la survie.
Contrairement à la majorité des productions habituelles, Massacre dans la vallée des dinosaures a le mérite de ne pas trop se prendre au sérieux.
En effet, le film joue aussi la carte de l'érotisme et contient plusieurs séquences "olé-olé". En résumé, les actrices ne sont là que pour montrer leurs nichons et se foutre à poil. Pour le reste, le film brasse un peu tous les genres sans véritablement emballer.
En vérité, Massacre dans la vallée des dinosaures est un film d'horreur plutôt fun à regarder, à condition de le prendre pour ce qu'il est, à savoir un petit nanar sans grande prétention. En tout cas, personnellement, je le préfère largement à Cannibal Ferox.
Note: 08/20
Note nanardeuse: 14/20