Magazine Cinéma
Synopsis : 2977. Albator, capitaine du vaisseau Arcadia, est un corsaire de l’espace. Il est condamné à mort, mais
reste insaisissable. Le jeune Yama, envoyé pour l’assassiner, s’infiltre dans l’Arcadia, alors qu’Albator décide d’entrer en guerre contre la Coalition Gaia afin de défendre sa planète d’origine,
la Terre.
Avec Shun Oguri, Haruma Miura
Mon humble avis : Et bien, le mythe Albator en prend un sacré coup ! Je
n'attendais rien de ce film qu'un retour en enfance et retrouver l'atmosphère du célèbre dessin animé qui berça notre enfance !
Alors certes, au niveau technologique, ce film est un spectacle magistral d'effets spéciaux et d'images de synthèse époustoufflantes de
réalisme ! Mais c'est là que le bât blesse aussi... On m'annonce un film et non un film d'animation... Je me demande qui prendra donc les traits d'une célèbre Corsaire.... inutile de se poser la
question.... Il n'y a pas d'acteurs dans le film.... Juste des personnages en images de synthèse. Bon, c'est tellement bien fait que j'ai passé la moitié de la séance à me demander s'il
s'agissait de vrais ou faux comédiens : les cheveux, les gros plan sur épiderme, oui, c'est franchement bluffant. Mais de ce fait, nous avons une fois de plus des personnages féminins avec des
yeux démeusurés, des tours de taille pas plus large qu'une boite de sardines et de visages assez dénués de toute expression, comme si les personnages avaient été biberonnés au botox depuis leur
tendre enfance. Donc mon humble avis est que, si c'est pour nous proposer une version Albator entièrement numérisée, et bien il ne fallait pas se donner tant de peine, la version animée d'origine
suffisait et possédait un esprit propre....
.... Que l'on retrouve très peu ici. Albator semble n'être que l'ombre de lui même.... Et à part deux ou 3 scènes d'action physique où
il sort son sabre... et bien le Corsaire de l'Espace m'est apparu comme accablé, limite dépressif.
Le scénarion est, comme souvent dans ce genre de production, plutôt alambiqué... On n'est jamais bien sûr d'avoir tout suivi, tout
saisi. Le final sort les grands violons de la vie sur l'éternité qui est un ensemble de perpétuels recommencement, le tout assaisonné de belles paroles à vue pédagogiques... Mouais ! En plus,
même pas le célèbre générique qui nous aurait permis de chanter à l'unisson : Albator, Albator, capitaine au coeur d'Or !
Donc voilà, je suis plutôt déçue, même si je reconnais l'extrême qualité graphique de l'ensemble !