C’est à l’occasion d’une visite du Roi Mohammed VI à Abou Dhabi fin novembre que la cause des cadres marocains a été défendue auprès des instances émiratis. Les questions pour faciliter l’embauche de diplômés marocains ont été abordées entre les deux parties. Les cadres marocains, souvent formés en Europe, et notamment en France, bénéficient de formations équivalentes à celles des occidentaux, avec deux atouts majeurs: tout d'abord l’imprégnation d’une culture proche de la culture arabe mais aussi la maîtrise de la langue.
En dépit d’une croissance qui avoisine les 5% en 2013, selon le Haut-commissariat au plan, le Maroc affiche toujours un taux de chômage important (8,8% en 2012 d’après les statistiques mondiales). La croissance du Royaume chérifien est actuellement drainée par le secteur agricole. Les embauches dans les secteurs des services, sans être stagnantes, ne pourvoient pas à toutes les demandes d’emploi, les Marocains étant de mieux en mieux formés à occuper des postes à responsabilités.
Le marché émirati est actuellement très demandeur de cadres dans les domaines administratifs et privés. Les cadres marocains sont déjà présents aux Émirats arabes unis dans de nombreux secteurs économiques tels que l’hôtellerie, le tourisme, les assurances, les banques, l’immobilier et la construction.
C’est via l’agence de recrutement ANAPEC que les Émirats devraient recruter les prochains cadres marocains.
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