Embrasser le froid.
C'est ce que Shumi a fait bien maladroitement dans les montagnes. Il est dans un coma artificiel depuis. Peut-être deviendra-t-il le titre de cette chronique d'ici bientôt.
Nous y goûtons aussi, Québécois, au froid avec ces -26 et -29 et les jours plus froids encore qui s'en viennent. Mais ce n'est pas moi qui va m'en plaindre, vous me connaissez.
Entre deux shifts de nuit dans mon entrepôt de whisky, je réfléchis.
À 2013 et à ses menteries.
L'une des plus grosse, cette chanson regrettable achetée par René Angel...euh...cette chanson "votée" par l'ADISQ comme "chanson de l'année".
Non.
L'argent est mensonge.
Fatigué est un mot trop faible pour dire à quel point nous le sommes.
Trop faibles nous sommes afin de faire tiquer les bons points.
Hein?
Je dis n'importe quoi.
Cette année, l'espoir devrait revenir vis-à-vis de nos élus. Je peux pas croire que les gens sont foncièrement malhonnêtes. MacLean avait tout vrai sur le Québec, qu'on aime ou non.
Que nous réserve 2014?
Le 14 avril, la planète mars sera si près de la terre qu'on pourra en distinguer clairement ses cratères. Le même soir, on aura droit à une éclipse lunaire complète. Le 23 octobre, la lune retourne la faveur en renvoyant son ombre sur terre le temps d'une éclipse partielle du soleil. Entretemps, le 24 mai, notre ciel devrait être agité suite à une rimbambelle de déchets célestes en provenance d'une comète qui paraderait sous nos yeux.
Le Twerking devrait être sooo passé en 2014. Souhaitons-le. C'est primitif et vulgaire.
Finalement c'est l'auteur Garrison Keillor qui résume en gros ce à quoi je m'attends de l'année qui commence aujourd'hui.
"Nous nous assoirons sous les pommiers en se tenant compagnie les uns, les autres, enrobés de manteaux de fourrures et décorés de bijoux, nous serons heureux, nous serons tout, nous vivrons dans un monde paix et doux, à moins que cette année ne soit pire encore..."
D'ici là, mordons dans l'année qui s'ouvre.
Et ne soyons pas un souvenir, mais un regard vers l'avant.
Une promesse de progrès.
Moral, social et humain.
Bonne année à tous encore.
L'auteur s'endort.