Arrivée à Dubaï vers 21h30, 1 heure de retard entièrement lié au fliltre kafkaien de Charles de Gaulle. Difficile de partir avec la moitié des passagers (dont moi) en train de trépigner devant la moitié des filtres fermés (ben ouais, il est 13 heures!) J'en profite pour me précipiter au Duty Free, grande attraction du coin, puis direction la sortie où je dois récupérer un taxi pour l'hôtel. 28 degrés, j'apprécie ma veste en velours. Heureusement, le monstre le 4x4 est climatisé et j'ai droit à la bouteille de flotte et à la serviette parfumée.
Arrivée à l'hôtel très bling bling, ou comme d'habitude je n'arrive pas à me défaire de mes usages de base: je dis merci, regarde partout autour de moi et tend la main pour porter ma valise. Le jour où j'arriverai à trouver ça normal, à prendre l'air blasé en permanence et à aboyer sur le petit peuple, j'aurai beaucoup progressé. Je serai aussi devenu un gros con, mais personne n'est parfait.
Petite perle du mini bar: A Dubaï, vous avez l'honneur d'avoir accès aux wonderful "Traditional Haribo Bears" en emballage verre! Bon, je vous avoue qu'à 14 euros les 125 grammes je me suis contenté d'une photo. Du coup j'ai trouvé mon futur boulot: trafiquant d'ours Haribo. Imaginez: vous achetez chez Lidl des faux ours à 1 euro les 300 g, soit 0,5 euros les 125g. Vous les revendez aux hôtels à 12 euros "la dose", soit 11,5 euros de bénéf. Pour 100 doses, soit 12,5 kg vous vous faites 1150 euros. Avec une bonne valise en plus, vous ajoutez 25 kg, soit 2300 euros supplémentaires. Avec ces sous vous pouvez commencer à payer des mules, de préférence obèses, capable chacune d'avaler 12,5 kg d'oursons enrobés dans des capotes (également achetées chez Lidl) Je peaufine mon business plan et je vous en reparle.
Sinon, je confirme: à Dubai, les dirham locaux sont indexés sur le cours du dollar, les affaires sont encore plus juteuses. J'aurais pu en profiter pour voir le cours officiel du "Traditional Haribo Bear" mais j'ai oublié.
A part ça le rapat' fut sans histoire, mis à part le problème récurrent d'embarquement du matériel médical en cabine. En même temps j'avais ajouté un handicap: réussir à monter avec une pince BEEBEE en cabine, permettant de sectionner les fils du blocage mandibulaire de ma patiente en cas de malaise ou de vomissements. Un jour je comprendrai pourquoi un coupe ongle pose problème alors que les bouteilles de vin sont en verre et les fourchettes en métal...