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Le pouvoir de l 'Imaginaire (290) : Défense du Modèle Standard : le succés du satellite PLANCK

Publié le 30 décembre 2013 par 000111aaa

Avant de m’engager à vous présenter les autres théories essayant de marier la force de gravitationet la mécanique quantiqueil convient que je vous présente une nouvelle fois les résultats obtenus par la mission PLANCK,car il se peut que certaines des théories   déjà exposées ici y compris le MODELE STANDARDDE LA COSMOLOGIEen ressentent déjà les conséquences ( positives ou négatives)

Le pouvoir de l 'Imaginaire (290) : Défense du Modèle Standard : le succés du satellite  PLANCK

Je vais donc vous renseigner d’abord sur les objectifs de la missionPLANCK  , puis sur ses moyens et structures et enfin sur ses résultats. Bien entendu je vous en ai déjà parlé , notamment dans le cadre de mes articles destinés aux physiciens du «  Monde selon la physique » .Mais l’agrément que présentemon siteici estde pouvoirprésenter seulementàGOOGLE   l’ intitulé d’un sujet et de le faire suivre par »-olivier-4 Nouvelobs » voire seulement par »- olivier-4 ». Ceci permet de se passer de recherches sur mes archives du Nouvelobs

LA MISSION  : Le projet Planck a pour objectif de mesurer avec grande précision un certain rayonnement présent dans l’Univers : le rayonnement fossile .

-Pourquoi un satellite et une observation spatiale ?Notre atmosphère piège une partie des «  choses »venant de l’espace .Donc, malgré son prix , du à la structure d’observation placée sur lanceur spatial, l’étude du ciel cosmiquehors atmosphère est indispensable ….. Auparavant deux satellites de la NASA - COBE à la fin des années 1980 et WMAP en 2001 - avaient dressé une première carte du rayonnement fossile. Mais compte –tenu de l’état de l’art de l’époque,les résultats montraient qu’un perfectionnement était nécessaire

LANCEMENT ET MOYENS : Le satellite (ainsi que le télescope spatial Herschel), sont lancés le 14 mai 2009 depuis Kourou, par un lanceur Ariane 5-ECA, et placé sur une orbite très elliptique de 270 km de périgée et 1 193 622 km d'apogée le menant aux alentours du second point de Lagrange du système Terre/Soleil en environ 45 jours. La trajectoire suivie fut presque parfaite et ne nécessita que des corrections mineures .

Mes lecteurs me le reprocheront peut- êtremais je respecte la liste du sitePLANCK /car « C EST AU DECIDEUR -PAYEUR DE RAMASSER LES HONNEURS ! »Et ce sont ESA, le CNES, le CNRS, THALES et le CEA ainsi que plusieurs universités qui y sont  ;la NASAn’ est citée que par la vente d’une machine cryogénique fournie par le centre JPL. Le coût de la mission HERSCHEL/PLANCK est évalué en 2010 à 1,1 milliard € en incluant les coûts de lancement ainsi que les coûts opérationnels.

Les instruments se composent d’une architecture optique , d’une architecture cryogénique et les détecteurs de températures sont des radiomètres et des bolomètres. L'instrument haute fréquence de Planck observe la lumière dans le domaine des fréquences micro-ondes et infrarouge lointain … Ces bolomètres consistent en un absorbeur métalliquede design particulier et un thermomètre à semi-conducteur.

LES RESULTATS : La mission nominale s’achève le 27 novembre 2010 sans incident marquant et chaque région du ciel a été observée au moins deux fois , ;c’ est un succès !

En 2013 la communauté internationale de scientifiques livre en plusieurs fois une interprétation de l'ensemble des données recueillies par HFI ainsi que celles fournies par LFI , et je vous communique ce que le site INTERNET me donne au 13 decembre de 2013 !

Je vous les livre avec mes préférences propres  :

1 : Planck permet de dresser plusieurs cartes reconstituant l'histoire de l'Univers qui ont, comme prévu, une résolution très supérieure à celle de son prédécesseur WMAP

2 : Plusieurs prédictions associés à la théorie de l'inflation cosmique sont confirmées et contribuent à la validation du Modèle standard de la cosmologie.( tant pis pour ceux qui espéraient son échec !)Les résultats sont très robustes. L’utilisation conjointes des données sur les ondes de matière dans l’univers récent n’affecte que marginalement la répartition de l’énergie aujourd’hui sous ses diverses formes. Si on recommence l’exercice d’ajustements des paramètres cosmologiques en ajoutant un paramètre de courbure, on constate que notre espace doit être plat (ce qui n'a rien à voir avec sa forme mais signifie que sa géométrie est toujours plus euclidienne que jamais !). On mesure en effet un paramètre de courbure compris entre -0.01 et +0.01.

3  : Bien sûr il y a les mécontents ! Dans la présentation des résultats de Planck qu’a faite le cosmologiste George Efstathiou le 21 mars 2013, celui-ci a mentionné le fait que sur de grandes échelles angulaires, les fluctuations de température du CMB ne correspondent pas à celles que prévoit le modèle cosmologique standard complété par les modèles inflationnaires parmi les plus simples. Leur signal n’est pas aussi fort que le laisserait prévoir la structure à plus petite échelle que Planck a mise en évidence. Pour lui cela pourrait signifier que l’on observe là les traces d’une phase de « pré-Big Bang » de l’univers et relancerait les thèmes du rebond de BOJOWALD….( gravité quantique à boucles )

A l’ inverse (Copier-coller d’A. Barrau ) « Ces premières analyses posent de nouvelles bornes, parfois sévères, sur les modèles de cosmologie inflationaire, ou sur d’autres relevant de la cosmologie primordiale. On sait ainsi que parmi les modèles inflationnaires les plus simples, beaucoup prédisent que les fluctuations de température du rayonnement fossile sont presque identiques à ce qu’on attend de simples fluctuations thermiques, c'est-à-dire qu’elles sont gaussiennes, dans le langage des physiciens. Mais des théories plus compliquées prévoient une composante non gaussienne plus importante.Les membres de Planck ont cherché des signes de ces fluctuations non gaussiennes. Les nouvelles bornes qu’ils ont trouvées mettent particulièrement à mal le modèle cosmologique appelé ekpyrotique, proposé en 2001 par Paul Steinhardt, Burt Ovrut, Justin Khoury et Neil Turok, sans toutefois le réfuter complètement ».voilà qui va mecontenter certains a PRINCETON !

Je rajoute un autre commentaire copier-coller d’A BARRAU [ (LPSC) du CNRS à Grenoble etprofesseur à l'université Joseph-Fourier (UJF)] : « . La qualité des données est telle que pour ce qui est des perturbations de courbure, on peut considérer qu'il s'agit d'une mesure ultime ! Ce qui est plus que rare en physique. Mesurer mieux n'apporterait plus rien, le "flou" résiduel n'est pas dû à l'instrument, mais à l'univers lui-même. En ce qui me concerne, ce que je trouve particulièrement excitant et remarquable, c'est que ces données permettent maintenant de faire de la physique de précision concernant l'inflation. Qu'on puisse ainsi connaître assez en détail ce qui advint moins d'un milliardième de milliardième de milliardième de seconde après le Big Bang, grâce à cette image qui montre pourtant l'univers 380.000 ans plus tard, est extraordinaire. »

J’ajoute qu’ il y a eu tout un tas d’améliorations que je vous donne en vrac ! »La constante de Hubble, est revue à la baisse. 67,8 km/s par mégaparsec/ L'analyse des fluctuations du fonds diffus permet d'affiner la proportion des composants actuels de l'Univers : 4,8% de matière ordinaire (chiffre antérieur 4,3%), 25,8% de matière noire (23%) et 69,4% d'énergie noire (72,8%)./Les résultats de Planck, paraissent exclure les variations dans le temps de la constante de structure fine et des propriétés de l'énergie sombre/Quelques résultats sont interrogatifs : pour les échelles angulaires supérieures à 1° les fluctuations du fond cosmique diffus sont supérieures de 10% à ce que prévoit la théorie de l'inflation cosmique. Une tache froide figurant en bas à droite sur la même carte et déjà observée par WMAP ne trouve pas d'explication


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