Il paraîtrait...

Publié le 30 décembre 2013 par Ericguillotte
lundi 30 décembre 2013

- qu’une chronique par jour pendant 365 jours peut amener rapidement à un total de 365 chroniques en fin d’année. Doit-elle prendre la parole avant le glas de l’an ? Puisqu’elle n’existerait pas sans ses lecteurs, elle se doit de les remercier de l’avoir suivie, et commentée, de les remercier grandement. Puisqu’elle s’est complu à venir tous les matins se poser ici, elle peut, aussi, annoncer qu’elle reviendra, demain, après-demain, l’an prochain même, et qu’elle s’en réjouit d’avance, qu’elle s’en lèche les bobines de fil en aiguille qui tisse ses pensées. Il y a des vérités incontestables : l’avant-dernière chronique d’une année succède à l’antépénultième et précède l’ultime.

- qu’on me demande, parfois, en fin d’année d’écriture, si c’est une bonne situation, scribe. Vous savez, je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d’abord des rencontres. Des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée. Parce que, quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Hors, ce n'est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi, au contraire, j'ai pu. Et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent, mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? Eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, ce goût, donc, qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, et à faire le don, le don de soi. Otis/Edouard Baer. Il y a des vérités incontestables : l’avant-dernière chronique d’une année succède à l’antépénultième et précède l’ultime.

- qu’il arrive, qu’en fin d’année, on dresse un bilan. Dresse-t-on un bilan comme on dresse un cheval, un cheveu ou un chien, surtout quand on a 4 ou 5 ans et qu’on se sait pas dire les [ch], ni les [j], et que ze veux du socolat est tout de même une phrase compréhensible par tout un chacun et peut vous suivre toute une vie ? Dresse-t-on un bilan pour lister les erreurs ou pour souligner les réussites ? Dresse-t-on un bilan car il le faut, car ça se fait, pour démêler le vrai du faux, sortir le veau du frais ? Doit-on, ou ne doit-on pas ? Telle est la question. Il y a des vérités incontestables : l’avant-dernière chronique d’une année succède à l’antépénultième et précède l’ultime.