Le personnage principal de mon dernier roman est un fan de GAINSBOURG qui s’est constitué dans la cave de son immeuble un « studio » consacré au « culte » de son idole. C’est là qu’il descend écouter tous les jours les disques qu’il chérit. Il appelle ce studio « ma rue de Verneuil ». C’est un peu le « générateur de la narration ». Je vais dans la série à venir, citer des extraits du roman et les mettre en relation avec des chansons du grand Serge.
« Les rares fois où elle acceptait de rester dormir chez moi (tout simplement parce qu’elle n’était plus en état de faire trois pas !) au moment où elle quittait mon lit, je sentais se creuser un grand trou dans le drap et dans l’oreiller. Je fourrais mon nez dans ces coins névralgiques de la literie où étaient empreintes son odeur et sa forme et je fermais les yeux pour la suivre en imagination (...) » MA RUE DE VERNEUIL : chap : « les conneries de Marilou »
Gainsbourg