Le scrutin majoritaire étant encore la règle pour les législatives, l'UDF-MoDem, pourtant troisième force politique en nombre d'ahérents, et troisième force politique aux dernières présidentielles, comptera ses députés sur les doigts d'une main.
Tel est le sort réservé aux partis autres que l'UMP et le PS. Il se pourrait même que l'Assemblée nationale ne compte plus que deux groupes parlementaires contre quatre actuellement (UMP, PS, UDF, PC). Quel signe encourageant pour notre démocratie !
La priorité actuelle pour un démocrate est de limiter le raz-de-marée nommé
"Majorité présidentielle".
Au deuxième tour des présidentielles François Bayrou a refusé, à juste titre,
de soutenir un des deux candidats. Il est resté ainsi en phase avec le discours
qu'il avait tenu durant toute la campagne. Aujourd'hui d'éventuels
accords MoDem-PS n'auraient rien de choquant, dans la mesure ou
ceux-ci pourraient permettre d'avoir quelques députés centristes de plus à
l'Assemblée, et donc de sauver un brin de pluralisme politique dans
notre pays.