Cependant l’étude réserve la présence accrue de plaques aux personnes ayant des antécédents de commotion cérébrale et des troubles cognitifs, et préserve celles ayant des antécédents de commotion mais aux capacités cognitives toujours normales, précise l’auteur principal de l’étude, le Pr Michelle Mielke, de la Mayo Clinic. Son étude a porté sur 448 personnes sans aucun signe de troubles cognitifs et 141 personnes présentant une déficience cognitive légère. Les participants âgés de 70 ans ou plus ont été interrogés sur leurs antécédents de commotion cérébrale et la survenue d’une perte de conscience ou de mémoire lors ou juste après cette commotion.
· Parmi les participants sans troubles de mémoire, 17% signalent une lésion cérébrale,
· parmi les participants avec déficience cognitive légère, 18% rapportent une commotion cérébrale ou un traumatisme crânien.
· L’analyse n’identifie aucune différence cérébrale entre les personnes sans déficience cognitive, et avec ou sans antécédent de traumatisme crânien,
· mais des niveaux de plaques amyloïdes accrus de 18% pour les personnes à troubles cognitifs et antécédents de traumatisme crânien vs les participants à troubles cognitifs mais sans antécédents de traumatisme crânien.
Ces nouveaux résultats vont donc plutôt dans le sens d’un lien entre commotions cérébrales et maladie d’Alzheimer, cependant l’absence de relation pour ceux qui n’ont aucun trouble cognitif suggère une association complexe entre traumatisme crânien et amyloïde. Les antécédents de commotion cérébrale pourraient ainsi accroître une susceptibilité déjà présente ?
Source: Neurology via AAAS Are concussions related to Alzheimer’s disease?(Visuel Michigan NeuroSport Concussion Education)