Les chiffres cités grossissent chaque jour un peu, certainement parce que un début de connaissance réelle du truc commence à se généraliser.
Un économiste de la London School propose quelques recettes à coups de bâton, pour lesquelles il ne manque que des gouvernements courageux pour les appliquer.
Par exemple, créer une taxe « récup » pour les produits suisses (montres, médicaments et même, snif, chocolat) de 30 %, soit le pourcentage de manque à gagner fiscal des États sur la taxation des picaillons que des malheureux riches planquent chez les Helvètes. Itou pour les produits de Hongkong et plein d'autres.
Plus facile à écrire qu'à mettre en pratique, surtout lorsque les ceux qui écrivent sont dépourvus de comptes pleins de picaillons, cependant que les ceux qui devraient appliquer les « récupérations » subissent la pression, amicale ou pas, de ceux qui baignent dans les picaillons.
Le monde est mal fait.
Faudrait, sans doute, trouver une carmagnole 2.0 efficace pour, à défaut de solution globale tout de suite, commencer à grignoter sérieusement le terrain pour que ce soit moins rentable de prendre des risques de se faire « récupérer »
La crise et le manque de moyens financiers des États aidant, peut être qu'un de ces jours...
Jorge