(Notez qu’ici la ponctuation est à vos frais
Et la plupart du temps rien à cirer, oki?)
Sans trop comprendre le comment du pourquoi
En sifflotant un “bien sûr que oui: moi non plus”
Tel un type qui en déjà marre de pelleterMarre et ultra-marre des jointures ensanglantées
Avant même l’annonce du trésor de toc
Avant l’attaque des infirmités cérébrales
En kevlar anti-attentats de tatas dans le tasOu de la loterie des aux mortellement atteints
Après le concours de maisons explosées
Des blessés de bonne famille sans fil conducteur
Des qui n’ont rien à se reprocher les pauvres"Il neige le feu" est-il mot pour mot
Écrit le livre le plus lu de tous les livres
Ça continue avec: "La poussière cométaire
A rendu l’eau conductrice, il pleut des éclairs
Caillasse petite et grande à la caisse ça oui
La chaire y passe avant le trépas gros ‘clean-up"
Et comme le mauvais temps vient en pépites
Grêle, tornades, raz de marée, amenez-vous
Qu’on vous la creuse cette fosse commune
Autant de chaire l’imaginaire à 96 %
Recyclable voire consommable
regardez l’armée à quoi ça sert, vraiment
Faites confiance en toute chose saignante
En plus de timbre de Fentanyl sur vos plaies
Soit de naissance ou transmises textuellement
Il ne vous reste plus qu’à insérer notre DVD anti-douleur
Dans le plus proche fente possible
Le vaccin du Bonheur est déjà dans votre système
À votre portée les conséquences seront ce
Qu’elles seront une fois la formule casse-cou déployée
Pour cause de père contrôlant ou trafic
D’organes mal tourné dans le bas de la ville
Avec une photo un peu floue d’un car de flics
Entourés de jeunes encapuchonnés extrêmes
Même sans le corps plus désirable c certain
D’une star du porno fraîchement assassinée
Chacun de vos sacrifices seront récompensésAprès tout cela résume juste le travail du ciel
Regardez donc le calvaire de vivre banquier
Croyez-vous ainsi qu’il y aura des épargnés
Une fois le coffre scientifiquement nettoyéSoit tuer suffisamment pour hausser la moyenne
Et que la population drastique fonde au soleil
Que les nombres dansent la décroissance
Pour une fois qu’on nous fait une avancePur krach régionale, nationale et internationale
Assassins cautionnés par nos blouse noire d’État
Accessoires des polichinelles embrigadés
Dans le sale coup tordu d’une poignée de dégénérés
État Policier en bandoulière et taser radioactif
En berne, ne me provoquez pas, signifiant
Passez votre cafard de chemin crétins
Sinon, tel un gant serré je vous retournerai
Hélas ce n’est alors-là pas du tout ce dont
Il s’agit dans la vérité il existe diverses races
Au-dessus de notre intelligence et capacités
Des qui feraient pâlir nos choux de super-héros
À leurs côtés je suis un nain donc
Je me défoule sur vous de ma petitesse
D’âme, de corps, et d’esprit si si
Je ne suis pas un des choisis, chteuf! (crache)
Tout en gardant ce combat vertigineux
À l’œil gauche je m’efforce de l’autre
De répondre adroitement à la demande suivante
Sur le questionnaire cosmique des douanes
Pour revenir sur la planète où soixante treize fois
Je m’étais incarné avant de faire enfin le grand saut
Et me défaire du corps dont personne n’avait besoin
De ces désirs toujours inutiles au finish, seul
Pourrait éclairer mes borgnes de patrons
Sur mon futur labeur, tête la première au taf
Sauf si guerre au peuple ne rime avec ballon
Disons que je vote pour la pendaison
Que je tire dans le un sur un million
Sans ménager les otages ou les enfants
Quand les dominos sont alignés
Juste parfaitement orchestré par
Les ‘patenteux’ de notre section génétique
Aux airs de cuivre vieux jazz ‘revampé’ en ‘technoune’
À moins que le temps ne vienne les sauver
Par une technicité telle que la saison
Comme si une mécanique si complexe
Que le cosmos dans son entièreté
Se fiait à un fichu calendrier*
- danleMiel, 11.14.2013