Dominique Dyens dresse ici un polar sympathique branché macro-économie avec embrouilles familiales (et secrets d’alcôve en abondance) accompagnées d'un soupçon de réminiscences de la seconde guerre mondiale. Découverte avec Intuitions, elle a placé le curseur plus haut au niveau de l'intrigue, se nourrissant des recherches sur les transactions boursières. En abordant des thèmes aussi différentes que la maladie d'Alzheimer, la bourgeoisie parisienne bobo (au vernis craquelant : son univers d'inspiration), le détournement de richesses passées ou présentes, elle a explosé son intrigue en vol. Tout se tient mais me paraît un peu trop dilué. Surtout les révélations finales deviennent plus trop crédibles. Malgré ces menus reproches, Lundi noir se lit avec plaisir et ce n'est déjà pas si mal !
Éditions Héloïse d'Ormesson
et un de plus pour le challenge de Sharon