J’ai trouvé qu’il y avait une grande liberté dans ce roman : liberté à la fois dans la construction des chapitres (qui semblent, au départ, partir dans plusieurs directions différentes sans rapport les uns avec les autres, puis qui se resserrent et forment finalement un ensemble parfaitement cohérent), et liberté aussi dans la manière de brosser les caractères, qui paraissent tous animés d’une vie intense et qui, souvent, surprennent le lecteur par leur complexité et leur profondeur.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Ringo, cet adolescent à mi-chemin entre le monde de l’enfance et celui des adultes, qui voudrait garder partout une position de simple observateur mais qui, au bout du compte, sera intervenu de nombreuses fois …
J’ai aimé aussi, dans ce livre, la manière légère dont les drames sont racontés, avec toujours une distance et une sorte d’humour, qui donnent à ce roman beaucoup de vivacité.