La maison de Carlyle et autres esquisses – Virginia Woolf
Mercure de France (2004)
Traduit de l’anglais par Agnès Desarthe
Préface de Geneviève Brisac
Introduction, notes et commentaires de Daniel Bradshaw.
Comme la fin de l’année approchait à grand pas, je me suis rendue compte que je n’arriverais pas à lire dans les temps un autre roman de Virginia Woolf, si je voulais respecter les termes de mon inscription au challenge Virginia Woolf 2013 proposé par Lou.
Je me suis donc tournée vers un recueil beaucoup plus court, constitué de sept textes écrits en 1909 dans son journal, alors qu’elle est encore Virginia Stephen et qu’elle n’a pas encore rien publié de ses romans.
Sept textes et vingt-quatre pages, sur des demeures remarquables et leurs habitants, comme des croquis rapides sur un carnet, pour s’entrainer, pour affiner sa plume et rendre compte en quelques paragraphes d’une visite ou de rencontres à consigner. Le style est différent ce de que j’ai déjà lu, plus direct, moins introspectif, mais la précision et la fluidité sont là, créant une atmosphère en quelques phrases.
Et puis autour de ces vingt-quatre pages, il y a de la matière ! L’introduction, les notes et les commentaires du professeur Bradshaw constituent une mine d’informations et je les ai lus avec un grand intérêt comme une prolongation à la biographie de Béatrice Mousli, dont j’ai parlé dans mon précédent billet.
La préface de Geneviève Brisac m’a rappelé son livre La Marche du cavalier, que j’ai lu cette année dans le cadre du challenge d’Anis et j’ai souri à ses critiques du professeur Bradshaw, avec lequel elle n’est pas toujours d’accord.
A noter que c'est Doris Lessing qui a rédigé la préface de l'édition originale de La maison Carlyle et autres esquisses. Je serais très curieuse de la lire ! Si quelqu’un a ce livre en VO et veut bien le prêter ou scanner la préface, je suis preneuse…
Je vous recommande le billet de Malice qui propose un compte-rendu complet et bien illustré de ces esquisses.