Traduit de l’Islandais
La lettre à Helga est une lettre de Bjarni, un vieil homme, à la retraite, adressée à une femme, Helga, décédée. Il en était éperdument amoureux. Avant de mourir, il décide d’écrire et de se libérer de tout le poids qui l’assaille encore aujourd’hui. Au gré de cette confession amoureuse, le lecteur touche du doigt la beauté de la nature islandaise, la qualité de la relation entre les éleveurs et leurs moutons, la force des liens de l’homme à la terre. Cette terre, elle est à sa famille depuis 9 générations, c’est dire si l’attachement y est important. Ce roman évoque aussi la passion amoureuse dans tout ce qu’elle a de fulgurant, d’irrépressible, mais aussi de dérangeant et d’inavouable. Bjarni était un homme qui aimait les mots. En dehors de son activité agricole, il assurait les achats de livres pour une société de lecture, ce qui avait le don de déplaire à son épouse, Unnur. « Littérature et culture générale semblaient n’être pour elle qu’un luxe superflu qu’on devrait avoir honte de s’offrir puisque le temps qu’on y passait était volé au travail. »
C’est un beau roman qui parle d’amour bien sûr mais aussi du passé, des valeurs d’antan, du travail et du terroir.
Ce roman fait partie de la sélection du Prix littéraire des Inter-CE et des lecteurs Angevins.
Je vais lui mettre la note 7/10. La silencieuse d’Ariane SCHREDER va gagner un point !
Annie